Les orbes mal nés
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Peut-être qu’un été aurait suffi à l’être
A naître à l’infini en la mer qui rejette
L’enfance qu’à la nuit elle arrache aux miettes
Du père des portées qui n’oublient de s’y mettre
Peut-être qu’un tombeau vaut mieux qu’un mausolée
Moins on le perche haut moins on va la pleurer
Cette ombre ce drapeau dont on reste affublé
Ce sourire de trop qu’on a voulu aimer
Maman les p’tits bateaux n’étaient que des esquisses
Des sucres en morceaux qu’on suce et dont on glisse
La passion dans la peau la mort dans l’orifice
Peut-être qu’un été aurait suffi à l’être
Si l’on s’était écrit en oubliant la lettre
Des phrases qu’on se dit avant de disparaître
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