La maladie
Des fois, il suffit de ne pas avoir de chance et vous ne vous reveillerez jamais.
Il allait bien, et l'instant d'après il était cloué au lit, il savait à peine parler et rester éveillé. Je venais d'avoir onze ans quand j'ai dû surmonter sa mort. Sans lui rien n'a été pareil.
Un jour de décembre, une ambulance est venue le chercher car son état se dégradait rapidement, à partir de ce moment-là il ne nous à plus jamais parlé ni regardé.
Directement il a été admis au service de réanimation de l'hôpital, sa chambre était au début du couloir, l'ambiance était horrible dans ce service. Juste en face il y avait une famille qui priait pour que la personne dans le lit d'hôpital se rétablisse.
Quelques jours après son entrée là-bas, mon père m'a demandé si je pensais qu'il allait s'en sortir... je n'ai jamais répondu à cette question par peur de parler trop vite.
Deux semaines passèrent, c'était long et une torture. Ma mère était venue nous chercher moi et mon frère plus tôt à l'école, il y avait quelque chose qui n'allait pas. Elle nous déposa chez nos grands-parents maternels et parti a l'hôpital avec mon père et ma grand-mère paternelle pour aller voir son mari à l'hôpital.
Cela dura de longues heures, je n'avais aucune nouvelle et je commencais à réellement m'inquiéter. Tout d'un coup, ma mère appela la sienne, j'étais dans la pièce d'à côté j'entendais à moité ce qu'elles se disaient. Puis j'ai compris qu'il était mort. Bien sur j'ai beaucoup pleuré mais caché, je n'ai dit a personne que je le savais j'ai juste attendue qu'on vienne me le dire. J'ai attendue plus d'une demie-heure et mes parents sont arrivés, on c'est assis et ils nous ont dit que c'était fini.
Les jours d'après ont été très bizarre, l'ambiance partout, la relation que j'avais avec ma famille a changé, j'ai changé je me suis renfermée sur moi même et j'ai pris tout sur moi.
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