C’était un vendredi,

Soir jeté au hasard,

Au sein d’une forêt,

Dense de bois blanc plantée,

Se tenait là pourtant,

Souriant et discret,

Un Arbre calme,

Comme en toute circonstance,

Il est.

Charpenté, ancré, dans son van rouge

Pourtant il bouge.

Centaure, grand, puissant,

Il voyage.

Son territoire est large,

Ses amis nombreux,

C’est un soutenant.

D’écorce belle et simple,

Les miroirs, les lumières,

Blessent ses yeux pourtant.

Il est honnête et généreux.

Il m’a laissée m’approcher

De lui, le toucher.

L’écouter, lui parler.

J’ai aimé,

Cet arbre.

Je cherche maintenant le mien,

À l’intérieur,

Recherche les traits,

Le dessin de celui croisé

À l’extérieur,

Au sein d’une pâle forêt,

De bois blanc plantée.