Une journée d'été

4 minutes de lecture

Cette histoire... ce souvenir n'a rien d'extraordinaire. Il n'est ni dramatique, ni fantastique, ce n'est qu'une journée comme une autre. À ce moment, j'avais trois ans. Le ciel était bleu, les feuilles étaient vertes, les nuages étaient blancs et le soleil était si lumineux que je ne pouvais pas le regarder pour dire qu'il était jaune.

La journée commença, j'étais dans la cuisine et j'attendais avec impatience que mon meilleur ami arrive. J'étais si impatient que j'en oubliais de manger, ce qui était plutôt étonnant pour le glouton que j'étais... Il fallut que ma mère intervienne pour me remettre à jour et me rappeler qu'il faut manger pour ne pas avoir faim une fois avec Charles-Antoine, mon ami. Je mangeai rapidement la salade de pâte qu'elle venait de me donner. Malgré mes trois ans j'avais une dextérité hors du commun pour tenir ma fourchette comme une pelle.

Juste après d'avoir manger mon dinée j'entendis un bruit de voiture se stationner deux maisons plus loin... Il était arrivé, Charles-Antoine était là. Je me précipitai dehors sans me nettoyer le coin de ma bouche encore tacher par la salade de pâte. Ma mère essaya de me retenir en m'appelant : « Olivier ! » dit-elle, mais je n'y fis pas attention et sortie dehors.

Une fois dehors, je sentis le vent soufler sur mes cheveux blonds frisés. J'entendis les feuilles des quelques arbres du quartier s'entrechoquer entre elles pour faire une mélodie qui relaxerait n'importe qui. Cependant, j'étais trop jeune pour y faire attention, à cette mélodie... Mon attention n'était braqué que sur le garçon, sortant du véhicule, certe plus vieux que moi de un mois, mais plus petit que moi. C'est cheveux étaient plus blond que les mieux et contrairement aux miens ils ne virvoltaient pas dans tous les sens. C'est yeux étaient noisette, tandis que les miens étaient aussi bleu que le ciel. Sa peau était bronzé tandis que la mienne était blanche comme neige. Certe la seule chose qu'on avait en commun était nos cheveux de la même couleur.

J'allai le voir sans attendre ma mère en criant son nom d'impatience : « Charlo ! Charlo ! Charles-Antoine ! » Charlo était avec sa mère et saluait ses grand-parents qui étaient mes deuxièmes voisins. Sa mère lui ressemblait en tout point, cheveux blonds courts, yeux noisette et peau bronzé. Sa mère était gentille, elle avait le même sourire que ma mère. Un sourire remplit de bienfaisance. Elle me salua et je la saluai également par politesse. Ma mère nous rejoignit et nos deux maternelles à moi et Charles-Antoine commencèrent à parler. Si Charlo et moi on se connaissait aussi jeune c'était grâce à nos mère qui se connaissait depuis plusieurs dizaine d'année et la vie a fait qu'elle on eu un enfant presqu'en même temps.

La journée passa, le vent souflait, les oiseaux chantaient et, Charlo et moi, on jouait. Quand on était petit, on était en permanente compétition on voulait toujours être meilleur que l'autre. Moi étant plus grand, je gagnais toujours tout ce qui était physique, j'étais plus vite, plus endurants et je sautais plus haut. C'était le genre de jeux que l'on faisait. L'une des seules choses dont je ne remportais pas la victoire était lorsqu'on se chamaillait pour prouver qui est le plus fort. Moi, n'ayant jamais vraiment aimé me battre, il était normal que je perd. Parfois, je le laissais même gagné dans d'autre domaine pour ne pas le vexé. Cependant, il le remarquait très vite et demandait que j'arrête de faire de la charité que je le prenne au serieux.

Pour finir la journée, nous avions fait un dernier jeu; c'était celui qui ramassait le plus de gland dans un temps imparti. Le jeu commença et dès le début je pris de l'avance. Je voyais Charlo chercher des gland et les mettre dans ses poches. Je songeai à ralentir pour lui laisser une chance, mais malheur je trébuchai et fis tombé la plupart des glands que je tenais dans mes mains. Il ne devait que rester une ou deux minutes et en panique, je me déchainai à ramasser tout les glands que je fis tomber et en ramasser encore plus. Il ne restait que quelque seconde et Charlo et moi on se trouvait face à face. On fixa notre regard sur le même gland. Nos regards disaient la même chose celui qui ramasserait cette noix serait le vainqueur. On se tira sur l'objet de couleur noisette. On était tous les deux éventrés sur le seul. J'avais fermé les yeux pour me parer au choc et quand j'ouvris les yeux j'avais le gland... dans ma main. J'avais gagné.

Je voyai Charles-Antoine, il était exténué et essouflé. Son regard disait : « Ce n'est pas juste. » J'avais de la peine pour lui, lui qui s'était tellement démener pour espérer gagner, il avait perdu. Tandis que moi j'avais gagné en le sous-estimants. Je me sentis horible et je lui proposai un dernier défi; le gland pour lequel on s'est battu j'allais le lancer et le premier qui l'attrapait avait gagné.

Je lançai le gland, la noix tomba dans la rue et Charles-Antoine et moi coururent vers le gland. Je n'avais pas l'intention d'y donner la moindre de chance cette fois pour lui... On attrapa le gland en même temps. On essaya de se l'arracher des mains et, au final, il se cassa. Il avait la base du gland et moi le chapeau. On avait tous les deux gagnés.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire ToufTouf ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0