Quand on parle de la mort, on la regarde comme une malédiction
Une étape qui nous enlève notre liberté, nos choix et nos actions
Pour autant, certains l'attendent comme une divinité
Comme la pluie après des semaines marquées par la chaleur de l'été

Elle fait partie intégrante de ma vie
J'ai pu constater ces effets très jeune
Elle enlève les sourires et tout le fun
Et ne laisse qu'une foule apathique d'où surgit souvent un cri

Un cri de désespoir et de chagrin pour les âmes parties trop tôt
Les couples ou les familles brisées qui ne se relèveront jamais de la même façon
C'est aussi un cri de tristesse mêlé au sentiment de libération
Lorsqu'un proche qui a affronté la maladie ou les déboires trouve enfin le repos

J'ai vu la mort, je l'ai repoussé et j'ai fini par l'espérer
Quand tout te semble noir, son attrait est décuplé
Tu la contemples avec méfiance
Elle t'appelle avec cette voix qui n'inspire que la bienveillance

Finalement, je me suis aperçu que la mort arbore de multiples facettes
Celle du fardeau qui empoisonne des millions de personnes
Celle du libérateur pour ces gens qui ne font que souffrir
Celle du charmeur pour les personnes qui en font une fixette