À l'enseigne du siècle passé
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À l'enseigne du siècle passé
L'aube des peintures vives
Aux arômes de fruits cassés
Découvre l'heure attentive.
Un violon récapitulatif
Dénote un air de laisser aller
Profond et captif
Comme un cœur dénudé.
Pauvre grand-mère ton chien est mort
Et le sucre de l'escalier
Sous mon regard tombe encore
Pour ensevelir le toit fêlé.
Une roue de brouette
jeu comestible d'amour
Se répand dans l'assiette
Sous le rayon du jour.
Et j'entends passer la feuille
Dans la ruelle d'hiver
Qui d'un souffle recueille
Le souvenir des pierres.
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