Souvenir du présent
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Le phare de Cayota brillait pour un voilier
étoile mourante dans la brume horizon.
La mer se retirait, doucement, pour se coucher.
Ta main dans la mienne tremblait d'abandon.
Le rivage, bordé de canines effilées
conservait entre ses crocs, une écume blanchâtre.
Le ciel était lourd d'une envie de pleurer
mon coeur embrassait ton coeur, les eaux recevaient l'astre.
Nos âmes solitaires vont prendrent congé
du vent qui se lève et de la sourde tempête.
D'une seconde heureuse naît l'éternité
nous ne sommes plus qu'une seule silhouette.
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