Chapitre 28
- Il y a les Etats-Unis, Sandra, et il y a la Californie !
- Arrête de dénigrer tes origines Nicole. Tu étais heureuse à Boston quand tu faisais tes études au MIT, tu l’as déjà oublié ? Le Massachussetts Institute of Technology, tu sais… cette université où tu as étudié pendant des années en tant que neuroscientifique, en croisant les disciplines, comme tu disais.
- Je sais, mais c’est différent ici. En Californie on a l’impression que c’est « le » lieu où chaque nouvelle idée a une chance de se réaliser.
- Je n’arrive pas à le croire ! Ce n’est pas toi ça ! C’est un slogan publicitaire qui vante les merveilles de la Californie que tu me racontes là.
- Oui, c’est un peu vrai… C’est le climat et aussi et le mode de vie des gens qui me plaisent ici. Tu te rends compte, un climat méditerranéen, c’est appréciable. San Francisco est une ville magnifique, même si j’ai été surprise par le brouillard au début.
- Ah, quand même, il n’y a pas qu’à Boston que le ciel peut être couvert.
- Oui, mais il fait beaucoup plus doux ici, en été comme en hiver. Adieu le climat continental du Massachussetts avec ses étés trop chauds et ses hivers trop froids, à moi la douceur toute l’année. Et surtout, ici, on mange bien !
- Là, je te retrouve !
- Tu connais mon goût pour les légumes, les produits bio de saison et les circuits courts. Ici c’est le paradis pour tout ça. La plupart de ce que l’on trouve dans les commerces et les restaurants est produit à proximité une grande partie de l’année. C’est le meilleur endroit des Etats-Unis pour bien manger, peut-être le seul même… D’ailleurs je vais tester ce midi un restaurant près de chez moi que je ne connais pas encore. Une de mes rares incursions dans le monde de la consommation.
- Et moi qui croyais que tu étais partie pour les surfeurs californiens ! Allez, je dois te laisser ma petite végane. Prends bien soin de toi, et bon appétit.
- Merci Sandra, belle journée à toi, dit-elle en mettant fin à l’appel sur son téléphone.
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