Chapitre 1 ~ Raphaël 

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Assis en classe comme tous les élèves, je regarde mon professeur écrire sur le tableau avec sa craie blanche, pendant qu'il nous explique les étapes d'une bonne rédaction. Je prends note sur mon cahier de français avant de sursauter surpris par la cloche qui se met à sonner signifiant la fin du cours et, enfin la fin de la journée mais surtout le début des vacances.

— N'oubliez pas, vous avez un mois pour me rendre votre rédaction, nous préviens monsieur Lupin. Passez de bonnes vacances de la Toussaint, dit-il pendant que tous le monde commence à ranger leurs stylos dans leur trousse et leur cahier ou classeur dansleur sac.

Comme tous, je range mes affaires dans mon sac avant de me lever et de sortir de la classe en souhaitant bonnes vacances à mon prof ainsi qu'à certains élèves de ma classe. Je descends les escaliers pour rejoindre la cours afin de retrouver Luc devant le portail du lycée. Luc est mon meilleur amis, il est plutôt petit, moins que mon mètre soixante dix en tout cas, brun avec des yeux vert foncé. Son nez est plutôt long et un peut crochus, mais c'est ce qui fait son charme. Il est un peu foufou sur les bords aussi, mais je l'adore.

— Tu as prévus de faire quoi pendant les vacances ?me demande Luc.

— Franchement pour le moment, pas grands choses, je lui répond en soupirant.

— Pourquoi ?

— Parce que je n'ai rien prévu pour le moment, et puis monsieur Lupin vient de nous donner un devoir qui va me prendre du temps. Mais on s'appelle et tu viens quand tu veux à la maison.

Luc habite à Nîmes, environ quinze bonnes minutes en voiture de chez moi. Donc c'est sûr et certains qu'il viendra pendant les vacances.

— Ça, ne t'inquiète pas, je viendrai... la cuisine de Johanna est un vrai délice.

J'éclate de rire en mettant un bras sur les épaules de Luc pour nous sortir du lycée. Mais avant de franchir le portail, nous sommes interpellé par une voix féminine qui nous donne le sourire.

— Ben alors, vous sortez sans moi...

Nous nous retournons et apercevons Julie. C'est une belle rousse aux cheveux long et bouclé, des taches de rousseur seulement sur le nez avec des yeux comme la couleur de la pierre de Jade, d'un vert pastel sublime entouré d'un fin trait bleu océan. Elle n'est pas très grande, elle ne doit pas dépasser les mètre cinquante-cinq, pas ronde mais pas mince non plus, normale quoi. Elle est tellement gentille, tendre. Tous les trois, nous nous connaissons depuis le collège "Le sacré cœur" à Nîmes. Mais ce que Luc ne sais pas, c'est que Julie est amoureuse de lui depuis cet époque là. Alors oui, elle est sortie avec quelques garçons, mais elle n'était jamais très attaché à eux.

— Tu sais très bien que nous t'aurions attendu dehors, jamais nous serions partis sans te dire au revoir, rétorque Luc, en lui faisant un clin d'œil.

Julie rougie légèrement avant de lever les yeux au ciel.

— Bien évidement mon cher Luc, bien évidemment... lui dit-elle en lui déposant un bisou sur la joue.

Et là, je vois les joues de mon ami rosir un peu au moment ou les lèvres de Julie touchent sa joue. Impossible de me retenir plus longtemps, je ris. Ne comprenant pas ma réaction, tous les deux se tournent vers moi.

— Quoi ? me demandent-ils d'une seule et même voix.

Au moment ou j'allais répondre, j'aperçois mon père.

— Rien laissez tombé, vous vous en rendrez compte un jour ou l'autre... J'y vais mon père est là. On reste en contact, bisous, je leur dis en partant rejoindre mon chauffeur.

—Bisous, crient-ils en cœur.

Je pouffe de rire en entrant dans la voiture.

***

A peine arrivé à la maison, je m'assois devant mon ordinateur posé sur mon bureau, afin d'essayer temps bien que mal a me concentrer sur ma rédaction. Le sujet, l'histoire de ma vie, rien de compliqué me direz-vous, sauf que je n'ai rien a raconter sur ma vie... Enfin mis a part que mes parents sont malheureusement mort dans un accidents de la route quand j'avais cinq ans et que j'y ai survécu miraculeusement. Deux semaines après l'événement le plus tragique de ma vie et étant sans famille proche, j'ai été adopté par la meilleure amie de ma mère, Johanna et son mari Benoît.

— Toc, Toc... dit ma mère en passant la tête par la porte.

Je me retourne afin de lui faire face, pendant qu'elle entre dans ma chambre. Ma mère est un petit bout de femme d'environ un mètre soixante aux yeux en amande vert émeraude. Ses cheveux sont mi-long et châtains clair et aime souvent les coiffer en tresse sur le côté.

Depuis des années maintenant, elle travaille pour le département en tant que famille d'accueil. Nous avons accueilli la plus part du temps des jeunes enfants qui étaient en attente d'adoption ou d'aller chez leur proche. Ma mère n'a pas eu une vie très facile quand elle était jeune, c'est pourquoi elle a souhaite faire ce travail, et donner de l'amour a des enfant qui n'ont pas eu de chance comme elle. Johanna a gardé contact avec tout les enfants qu'elle a accueillie, moi je communique souvent avec Lisa, que j'ai immédiatement considéré comme une sœur, sur facebook, elle est restée à la maison seulement quatre mois avant de partir chez ses grands-parents maternels à Tahiti, il y a deux mois. Depuis, personne est venu à la maison.

Mon père, du haut de son mètre quatre-vingt-quinze, est adorable, même si en colère il peu faire peur. C'est un ancien rugbyman et travail dans mon lycée à Alès, il est professeur de sport pour les collégiens. Il a les cheveux court, très court, noir corbeau et des yeux marron foncé.

Mon lycée "Jean-Baptiste La Salle" situé à Ales comme je disais est a une trentaine de minute de chez nous. Nous habitons un petit village a côté de Nîmes : Rodilhan. Notre maison située a cinq minutes a pied du centre et plutôt grande. Elle est plein pied avec une grand salon, salle a mangé, cuisine ouvert et trois chambres. Le jardin est seulement accessible par le séjour par contre, la piscine, elle, est du côté rue. Il y a aussi un garage où Benoît y gare sa moto et ses outils, la voiture elle, est garé devant.

— Tu viens manger le repas est prêt, me dit-elle.

—J'arrive, j'enregistre le peu de lignes que j'ai écrit pour cette fichu disserte et je vous rejoint.

— Ton devoir te pose problème? me demande-t-elle curieuse tout d'un coup.

— Ouais... je dois faire une dissertation et le thème n'est autre que ma vie, un peu comme une biographie en une feuille. Et heureusement d'ailleurs, je marmonne dépité.

Johanna glousse en s'approchant de moi. Elle pose ses mains sur mes épaules et me regarde avec des yeux bienveillants.

— Raph, si tu as besoin, tu sais que Benoît et moi sommes la pour t'aider, me dit-elle afin de me réconforter.

—Ouais, mais c'est un devoir personnel, j'aurai voulut le faire seul. Heureusement, monsieur Lupin nous a laissé un mois avant de lui rendre la copie.

— Très bien. Aller viens, nous t'attendons pour manger, dit ma mère en me lançant un clin d'œil avant de sortir de ma chambre.

Je soupire en enregistrant mes quatre pauvres petites lignes d'écrient et ferme mon ordinateur afin de les rejoindre a table. En sortant de ma chambre, je sens la bonne odeur de lasagne.

— Hum... tu as fait mon plat préféré, dis-je mamère en regardant mon père qui me sourit. Je trouve ça suspect, qu'est-ce que j'ai fait ou non mieux, qu'a tu fais ? je questionne ma mère.

Elle glousse, et mon père rit, avant de nous servir et de s'asseoir.

— Tu n'as rien fait pas d'inquiétude a te faire a ce niveau là. Par contre, j'ai eu une demande d'accueil aujourd'hui...

— C'est super, alors dit nous tout. Fille, ou garçon ? Bébé, enfant ou plus de mon age ? Je veux tout savoir ! je m'écris hâte de savoir.

— Tu es bien motivé dit donc, rétorque mon père en me taquinant.

— Quoi, je m'intéresse c'est tout, je lui répond innocemment.

— Donc, c'est un garçon, il s'appelle Sacha et il a... ton âge.

Mon âge ? Pourquoi pas, après tout je ne peux pas partir dans l'idée que cela risque d'être compliqué, non ?

— D'accord et son histoire c'est quoi, je demande un peu plus sur la réserve.

Le visage de ma mère s'assombrit tout d'un coup, et je comprend que sa vie n'a pas été très belle...

— Il... Sacha a vécu dix ans avec sa mère qui se droguait du matin jusqu'au soir pour oublier le viol qu'elle a subit par l'homme qui la mise enceinte. Même si, selon les dire de Sacha, elle s'en occupée comme elle le pouvait et l'aimait.

— Aimait ? Elle est morte ? je demande surpris qu'elle en parle au passé.

—Oui, quand il avait un peu plus de dix ans, sa mère est morte d'une overdose. C'est lui qui la trouvé inconsciente sur leur canapé une aiguille dans le bras. Heureusement pour Sacha, il a été accueillis par sa grand-mère maternelle qui s'en est occupé jusqu'à il y à deux ans, la pauvre femme est décédée d'un arrêt cardiaque.

Merde, il n'a vraiment pas eu de chance le pauvre...

— Mais, cela fait deux ans qu'il va de famille d'accueil en famille d'accueil et comme c'est un adolescent, personne ne veux de lui. La dernière en date, ne pouvait plus s'occuper de lui, car la femme vie une grossesse compliquée. Je n'ai pas pu résister et j'ai accepté son accueil.

— Le pauvre il n'a pas eu de chance, j'espère que nous serons assez bien pour lui, je déclare sous le choc de cet histoire.

— J'en suis sur Raph, rétorque mon père en posant une main sur mon épaule.

Je l'espère en tout cas...

Nous continuons a discuter de l'arrivé de Sacha tout en mangeant. Maintenant, il n'y a plus qu'à attendre et voir.

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