Il fut un temps
De grands bâtiments d'un blanc immaculé qui scintillent au soleil de midi et qui se tiennent aux cotés d'autres bâtiments aux couleurs de l'arc-en-ciel.
De grands parcs pleins de vie. Des enfants qui courent dans l'herbe et jouent. Des parents qui les regardent s'amuser et jouer. Des canards qui nagent dans l'eau et des oiseaux qui chantent sous le soleil.
La Capitale était un havre de paix magnifique il y a quelques temps. Tout le monde voulait y vivre, tout le monde y était heureux. Et c'était le cas dans Islandia, que l'on surnommait Le Pays Heureux.
Tout cela avait été possible grâce à la libération des esprits de tous ses habitants. Conscient de la puissance de la créativité, le roi avait créé à travers le pays de nombreuses écoles d'art.
Toutes les formes d'expressions créatives étaient encouragées et financées. Le roi lui-même était un grand passionné de musique et passait son temps libre à écrire de très belles mélodies qui étaient ensuite jouées dans les plus grands et prestigieux orchestres du pays.
Les librairies recevaient de nouveaux livres tous les jours et des magazines d'excellente qualité sortaient quotidiennement. Ils étaient ensuite achetés par la population.
Les habitants se rassemblaient souvent pour échanger de nouvelles idées, pour débattre ou juste pour s'instruire des dernières innovations du royaume.
Les universités accueillaient les meilleurs professeurs du continent et les étudiants qui en sortaient étaient très qualifiés. Ils devenaient de talentueux chercheurs, architectes, artistes, chefs d'entreprise ou scientifiques qui participaient, à leur tour, au rayonnement de la nation.
Ces universités accueillaient des laboratoires qui inventaient la vie et l'environnement de demain.
Bref, la vie était agréable à Islandia et tout le monde étaient heureux. Tout pouvait et était imaginé pour améliorer la vie et la joie. C'était une vraie Imagi Nation, le pays de la création et des idées.
Mais toute cette création tendait vers toujours plus d'excès et de tentatives plus dangereuses les unes que les autres.
Et une semaine en particulier vit de nombreuses tentatives échouées avec des conséquences désastreuses.
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