Requiem pour un camé léon
Moins d'une minute de lecture
Sur cette terre aride où rien ne pousse
Point de soleil brûlant ne frappe
Sur quelques rochers persiste la mousse
En les couvrant comme une nappe
Ni pluie ni neige ne tombe ici bas
Pas même une brise ne souffle
Le ciel est toujours vide de fracas
Ce paysage me camoufle
Un long regard vide porté au loin
Les yeux ouverts dans la torpeur
Je ère seul et perdu dans un coin
Car de moi s’empare la peur
Je vous ai vu, là bas, vous me cherchez
Mais je sais me faire oublier
J’ai disparu un jour au mois de mai
Vous ne me trouverez jamais
Annotations
Versions