Très haute voltige plongeante motorisée.

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Dans l’univers, il existe autant de sports qu’il y a de races. Dans la galaxie, il y en a certains qui aiment l’extrême et chez Symméotrisasirtoèmmydrieos, il y a le grand saut en parachute comme chez les humains depuis la haute atmosphère, un sport de l'extrême que beaucoup apprécient. Mais là encore, vous vous dites que cela n’a rien de si exceptionnel. Voici l’histoire de celle qui a fondé le sport nommé : très haute voltige plongeante motorisée.

Nous sommes le jour du tout premier saut, le ballon d’hélium servant pour l’ascension arrive à son plafond environnant les 50 000 mètres d'altitude. Elle attend, patiemment, dans son armure d’acier blanc et noir ignifugée, méditant sur le protocole. Elle vérifie sa combinaison, pieds, jambes, hanches, queue, torse et bras. Son casque hermétique longe sa mâchoire et finit à l’arrière de sa tête, une visière en V permet à sa vision d’être optimale. Les poignées de libération et de secours du parachute sont presque intégrées à l’armure. Le moteur dorsal répond aux informations de diagnostic.

- Contrôle, ici Rebelle, les diagnostics systèmes ont été effectués, je suis prête. En bas, tout se passe comme prévu ?

Une voix masculine lui répond.

- Non, les conditions météorologiques se sont dégradées dans toute la zone.

- Dégrader jusqu’à quel point ?

- Il y a un orage dans la zone d’atterrissage, et pas des moindres, on signale même des tornades à quelques kilomètres et comme prévu, le cyclone approche des côtes à l’est, il y a des tempêtes de sable dans les plaines au sud et un blizzard dans les plateaux montagneux au nord sur les pistes. C’est vraiment une année de merde.

Rebelle regarde le soleil, puis la courbe de leur planète et repense profondément à sa vie ; hors de question de reculer.

- Je vais sauter.

- Quoi ?!

Hurle contrôle.

- Non, Rebelle ! Ne nous fais pas ce coup-là ! Pense à ton époux et à tes enfants !

- Mes enfants sont grands depuis longtemps et mon époux s’en remettra ; je saute.

- Non, bordel, non…

Elle ne l’écoute plus.

- J’ai toujours rêvé de traverser une cellule orageuse. Ses griffes prennent appui sur les rebords, les mains sortent de la capsule et elle saute avec la majesté du parachutiste vétéran qu’elle est. Son torse tourné et sa tête plongent, les bras en arc, fuselant droit vers la terre. Elle se souvient des canons antiaériens crachant le feu sur elle ainsi que ses frères et sœurs d’armes ; les balles qui sifflaient et explosées en fragment mortel. À ce rappel, elle perd toute peur et se consacre à cette unique tâche avec amusement ; foncée comme une folle à travers le firmament. 30 secs de descente vertigineuse, telle une flèche qui fend l’air, c'est avec assurance qu'elle se confronte aux éléments qui lui opposent une résistance, alors, elle affine d’autant plus sa silhouette, ainsi, ils ne font qu'un, elle est là où elle doit être. Une minute, elle serre les poings, les deux réacteurs s’enclenchent, l’instant d’après le mur du son est brisé.

- Mach 1 dépassé.

Elle continue de piquer, piquer et piquer en solitaire dans l’immensité du ciel avec pour témoin l’infini ; jusqu’à ce qu’elle s’engouffre dans les ténèbres. Les nuages écrasants de par leur grandeur ne laissent aucune lumière lui parvenir, puis des éclairs bleutés d’une violence divine se révèlent. Elle devrait se sentir vulnérable, mais sa seule pensée est celle-ci.

- Il y a des cristaux de glace dans l’air.

Cela se confirme par des grêlons qui s’explosent sur l’acier de l’armure. Ainsi, elle en déduit de sa hauteur et redresse sa trajectoire tout en s’engouffrant dans un couloir d’air scindant en deux la cellule orageuse. Sur le trajet, de multiples furies célestes fracassent l’atmosphère. Cette puissance débridée brute, cette proximité, cette magnificence, elle est heureuse, atteignant l’extase et l’adrénaline tant espérer.

- Mach 2 dépassé, je continue.

La réponse de contrôle, brouillé, sur un ton de colère

- Pu… de sale… égoïste … cingler ! Je vais la b… et me la faire !

Une chaise semble s'être fait fracasser au bruit chaotique et aux cris de surprise en arrière-fond, une contrôleuse semble vouloir le tempérer en disant justement de se calmer. Vous imaginez bien que sa réponse est plus d’injures et de meubles cassé.

- Je vais la b… et me la faire !

Une autre chaise semble apprendre à ses dépens à voler et les gens à l'esquiver, tandis qu'il répète avec l’interférence, qui ressemble à un complot à son encontre pour transformer ses propos en une affirmation douteuse. Mais Rebelle s’en contrefiche, inéluctablement, elle avance et ressort en diagonale, le sol est visible ; soudain, une tornade se forme. Et non sans ironie, elle se dit.

- C’est génial.

Volontairement, elle se laisse happer par cette dernière, tout en frôlant Mach 3, et telle une comète se laissant déporter par la gravité, elle initie une nouvelle trajectoire, droits vers les cieux, portés en partie par des vents ascendants. Retour au firmament, traversant le tumulte, glace et feu, nul ne l’arrête. Une fois qu’elle dépasse à nouveau les nuages, le soleil éclaire à nouveau sa combinaison ; c’est à ce moment qu’elle tombe à court de carburant, décélérant par la même occasion.

Elle salue le disque d’or, bras ouverts, le torse bombé et la tête haute, puis retombe, plongeant de nouveau dans le chaos, son élément. En cet instant de transition, elle est à la merci de tout ce qui l'entoure. Une situation qui lui procure une jouissance telle, qu’elle fait pulser puissamment son cœur, vibrer l’âme et exacerbe ses nerfs de cette incommensurable sensation. Elle s’y abandonne presque, et ferme même les yeux. Puis les réflexes de la soldate reprennent le dessus, cette fois, elle doit atterrir.

- Contrôle, j’entame l’ultime étape ; que la piste soit prête ou non, j’arrive.

Une légère frustration s’installe, elle est vite remplacée par la perspective de devoir se poser en catastrophe, elle est exaltée par ce nouveau défi. Le contrôle gueulard lui confirme cette pensée.

- Il y a des vents de fou furieux, espèce de folle dingue !

Ce qui la rend d’autant plus enthousiaste.

- J’ai plus de carburant. Dans cinq minutes, je suis là.

Elle plane tel un écureuil volant, son équipement le permet, mais lourde de son moteur, elle maintient une vitesse de descente hallucinante, les vents ascendants la freinent. La piste faite de terre se situe dans une belle et grande prairie bien en vue, elle ouvre alors son parachute. La perte de vélocité est très brutale, mais c'est une dure à cuir en plus d’avoir un bon équipement.

Le sol s’approche inéluctablement et rapidement, elle n’en est pas inquiète et de ses puissantes jambes, atterris avec force, presque en courant, l’inertie et le poids la fait tomber au sol. Après 10 secondes, le temps se calme comme par la grâce de l’astre dorée, il révèle non pas une femme à terre, mais une guerrière robuste à genou, saluant en silence l’univers.

Puis, vient le contrôle en furie, le pas pressé. Un homme habillé décontracté, chemise évoquant les forêts et un bermuda ample bleu, il a la coiffe plumée en verts, tatoués de flamme bleu et noir sur une peau blanche, munie d’un casque audio-micro.

- Rebelle ! Sale garce !

Beugle-t-il en lui jetant son casque à la figure.

- Je sais, je sais, tu me désires tant.

- Quoi ?! Tu te fous de moi !

Avec précaution, elle déclipse les sécurités à la base de casque, le fait pivoter un peu, puis l’enlève comme un gant, en tirant dans la longueur, et révèle un visage gris cendre tatouée d’ossature marquée de sillons d’ors et parsemée d’un duvet argenté sur le dessus.

- J’ai entendu deux fois, je vais la baiser et me la faire. Je savais que tu m’appréciais, mais as ce point-là. D’ailleurs, tu n’étais pas censé rester aux commandes ? C’est un peu trop rapide comme accueil.

- De un, t’as apparemment pas besoin d’un gus pour te guider tête d’enclume ! Et de deux, j’avais dit ; je vais la briser et me la faire.

- C’est tout aussi ambigu.

- Je parlais de la chaise !

- Tu as toujours eu une relation spéciale avec le mobilier, mais de là à faire ce genre de chose… Mais bon t’inquiètes, je ne te juge pas, Fiur.

Enragé, il en bave, la gueule ouverte, les griffes déployées.

- Tu me rends malade Rebelle ! Malade ! Tu m’entends !

Vient ensuite l’autre contrôleuse essoufflée en tailleur noir, tatouée de fleur violette qui hurle.

- Désolé patronne ! Je n’ai pas pu le retenir ! J’aurais dû m’interposer entre lui et la porte ! La patronne, Rebelle, répond en souriant.

- Tu n’aurais pas pu. Fiur est comme moi, un vétéran des dernières guerres. Le genre qui peut se prendre une table dans le dos est ce relevé comme si rien ne s’était passé. Lui et moi nous somme pareil, ça et une personne de bon conseil ; c’est pour ces raisons que je l’ai embauché.

- Ouai ; et bas tu sembles t’en foutre complètement ! Tu ne m’écoutes jamais ; la preuve encore aujourd’hui !

- Je t’écoute, mais je reste libre de faire fi de tout ce que tu me dis.

Fiur gesticule des bras tout en la pointant avec véhémence et beugle le plus fort possible comme le ferait un dément.

- La garce hypocrite ! T’avais promis de ne pas devenir comme ces conards de la pyramide et de ne pas appliquer leur système hiérarchique à la con !

- Oui, c’est le cas, je ne te licencie pas pour les insultes et ton insolence. Sans parler que je permets à chaque employée d’avoir des parts dans l’entreprise.

Souris telle malicieusement. Sa famille arrive, comprenant son mari, ainsi que ces fils et filles, tous adultes. Fiur s’adresse à ces derniers.

- Ah ! Vous voilà ! Dites-lui à quel point elle est égoïste ! Au lieu de ça, ils applaudissent, le marie qui n'a à aucun moment était inquiétait, montre sa fierté avec joie.

- Bravo, ma chérie, tu étais splendide.

- La caméra sur le casque a bien fonctionné ? Un fils répond le pouce l’air.

- Impec, c’était trop cool. Une fille ajoute.

- Oui, ça donne envie ; tu penses que l’on pourrait essayer ? Les autres s’enthousiasment, même la contrôleuse.

- Allons, allons, il faut d’abord réajuster des choses avant cela. Mais, pourquoi pas, oui, ça serait bien. Après avoir bien sûr fait tester le tout a des volontaires ; encore faudrait-il que j’en trouve.

Fiur continue de baragouiner dans son coin mille mots à une cadence impossible à suivre. Puis une voix un peu plus forte se fait entendre.

- Là-dessus, nous pouvons aider.

C’est un homme vêtu d’un costard noir sans cravate ni chemise. Il est tatoué de triangles verts suivant l’axe du corps, que ce soit sur le crâne ou en longeant le cou, le torse et finissant sûrement plus bas, le tout sur une peau beige. Son pantalon à pince est cerclé par une ceinture pourvue d'une boucle pyramidée sertie d’une malachite verdâtre de même forme. Même les lunettes de soleil qui cache ses yeux ont cette forme, même si les verres sont ronds. Et le râleur de service s’arrête un instant pour mieux recommencer, dressant sa tête fièrement.

- Quoi ? Qu’est-ce que tu veux le symétrique triangulaire, hum ? Ça ne t’a pas suffi d’avoir eu une place VIP dans notre salle de contrôle toi et ta clique de lunetteux ? Tu veux en plus nous déposséder de notre entreprise, c’est ça ? Hum ?

Un membre à la lunette vraiment ovale de ladite clique lui rétorque.

- Baissez d’un ton. Vous parlez à un général de la fédération des angles et certifié apte à diriger les effectifs des armées de la confédération démocratique Symméotrisasirtoèmmydrieos ; le dénommé Flizvrüpyr Valpfer.

Il n’en fallut pas plus pour que Fiur se scandalise.

- Et personne ne nous a prévenues ! Il est où votre respect du protocole ?! C’est avec un sarcasme non caché que Valpfer s’exclame.

- Ah ! Un asymétrique qui me sort ça, la bonne blague ! Moi qui croyais que ça allait justement vous plaire ! Et puis, je suis là, car votre présidente m'a autorisé.

Il en doute et grogne, en réponse la clique aussi. Rebelle décide de s'interposer en faisant barrière avec un de ses bras.

- Assez, vous deux. C’est amusant cinq minutes, mais pas plus.

Puis elle regarde droit dans les yeux le général.

- Alors comme ça, l’armée de l’ordre mondial vient à ma rencontre par votre biais ?

Il hoche de la tête.

- Moi qui croyais que vous étiez un concurrent de par l’horizon.

- Je dois avouer que je suis fan de vos exploits, dame du vent. Vous êtes décorée par trois fois pour votre bravoure, l’étoile embrasée, la lame du vent et la masse de l’eau. Vous êtes reconnus pour être l’une des meilleures parachutistes. Toutes les armées vous respectent et craignent. Vous voir à l’œuvre aujourd’hui me comble de joie.

Et notre prodige tourne sa main comme un moulin.

- Flatterie et flatterie, de l’air brassé, pourtant, je n’entends rien d’utile.

Loin d’être vexé par le comportement quelque peu provocant du personnage, le général décide d'aller droit au but.

- Comme je vous l’ai dit, nous pouvons aider. Des volontaires, des pistes d’atterrissage, et même des ingénieurs pourront être mises à votre disposition.

- Non merci générale Flizvrüpyr.

- Réfléchissez-y au moins.

Et la main qui tourne finit sur le milieu du front du haut gradé.

- Non, vous n’allez pas vous attribuer, ne serait-ce qu’une part de gloire de mon entreprise. De plus, j’ai pour but à long terme d’en faire un sport de l’extrême ouvert au grand public.

- Et pour ça, il faut déjà des clients qui la promeuvent.

Nous pourrions être ces derniers, et même ouvrir des unités spéciales.

- Je préfère que ma faction en profite.

Et l’un des membres de ce groupe s’avance, une femme a la peau blanche peinturlurée de noir représentant des ombres de diverse plante grimpante, visible, car sa chemise est presque transparente.

- Mais nous en profiterons aussi.

Rebelle l'a reconnu, une cheffe de guerre de sa faction, une parachutiste qui plus est, dont la réputation est de s’être cachée dans des hautes montagnes pour observer des mouvements de troupes durant des mois. Ça, plus le faite que cette opportunité serait bonne à saisir, une promesse de s’exporter a l’internationale, de la croissance et un monopole sur un marché encore peu exploité.

- Vous savez quoi ? Je veux bien que vous m’envoyiez vos meilleurs éléments et me laissiez accéder à vos pistes. En échange de quoi, via les armées des Chaos et dans le cadre du partage interarmées au sein de la confédération démocratique Symméotrisasirtoèmmydrieos. Vous profiterez de nos combinaisons ainsi que de nos véhicules de haute atmosphère, et s’il y a affinité, vos ingénieurs pourront venir.

Main tendue, Flizvrüpyr l’accepte avec un engouement expansif.

- Formidable, ça va être une formidable aventure !

- Je l’espère aussi. Fiur…

S’inquiète-t-elle pour son vieil ami.

- Tu boudes encore ?

- Ouai…

Grommelle le grincheux, les bras croisés et le dos tourné. Rebelle est vraiment soucieuse, car la susceptibilité de ce dernier est légendaire. Alors elle pose sa main sur son l’épaule.

- Tu me pardonnes ?

- Mrrr…

Elle le secoue un peu.

- Allait quoi, copain, répond moi.

- Je ne veux pas que tu crèves ou que tu donnes cette entreprise à ces abrutis de gradé. Si on me licencie qui voudrait d’un vieux aigrit comme moi ?

- Je ne vais pas mourir, pas tout de suite ; puis on ne donne rien à personne. Une idée lumineuse lui parvient.

- Tu sais quoi ? - Je sais quoi ?

- Il nous manque une liste. Les yeux écarquillés, Fiur ne semble pas capter, alors elle complète.

- Une liste de choses dont ils pourraient nous donner pour prouver leurs bonnes intentions.

- Ouai…

L’idée lui plaît un peu, puis beaucoup, et à la folie ; hochant bêtement de la tête.

- Ouai ! On leur prend des trucs et on en profite ; donnant-donnant !

- Tu t’en charges ? Étant donné que tu connais très bien nos besoins, tu es donc le mieux placer pour savoir quoi leur réclamer.

- Je m’y colle de suite !

Et c’est en courant qu’il va s’atteler à sa tâche. Le général Flizvrüpyr, sans jugement, émet une question.

- Il ne serait pas un peu trop marqué ?

- Oui, la guerre lui a même fait perdre toute envie de sauter. J’espérais que me voyant faire, il en retrouve le goût, mais il n’a plus jamais mis un pied dans un aéronef.

- J’imagine que c’est peine perdue vu le temps qui a passé.

- Je reste optimiste. Avec une démocratisation du parachutisme et de ces sauts en haute altitude, il se laissera, peut-être, tenter.

- Ai-je tort d’affirmer que vous faites tout ceci pour lui ?

- Lui et sa défunte fiancée d’arme. Son duo et ma précieuse amie tuée par vos canons antiaériens ; elle avait ce feu en elle lors des entraînements, on s’amusait tellement.

Gêner, il se mord la lèvre.

- Je suis sincèrement désolé pour…

Un geste de la main sec et rapide portant sans agressivité, coupe court à ses excuses.

- Ne le soyez pas, j’ai fait mon deuil. Aujourd’hui, j’honore sa mémoire et celle de tous les parachutistes en continuant d’aller de l’avant ; m’exposer au danger et me rappeler avec cette passion que nous sommes fragiles face aux éléments, que nous pouvons perdre le contrôle. Qu’il n’y a qu’une solution, suivre le flux de la vie plutôt que de lutter, se fatiguer et chuter. Fiur a en partie réussi en retrouvant une adorable épouse, mais n’a jamais pu totalement s’en remettre.

- Une part de lui est restée en suspens là-haut, comme on dit.

- Vous aussi vous êtes parachutiste ?

- Pilote de chasse ; j’ai perdu mon ailier.

- Alors vous comprenez l’importance de tout ceci, de le transmettre à nos gens par le récit et l’action.

- Serait-ce une demande ?

- Nullement, j’ai confiance en vous ; d’ailleurs, je dois vous laisser. Une longue série d’analyse des données m’attend. À bientôt, générale.

- À bientôt, dame du vent.

C’est ainsi qu’est né ce sport, une volonté de ne pas oublier tout en s’amusant. L’entourage de rebelle après les longues séries de tests des armées essaya sans incident cette discipline exigeante, même Fiur et son épouse. Les journaux en parlent, encore et encore, s’emballent, les journalistes s’y essayent même malgré la réticence de certains. Depuis lors, sur leur fameuse liste, cela devient l’une des choses à faire au moins une fois dans sa vie pour les Symméotrisasirtoèmmydrieos.

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