Pensées en acrostiche (suite)

Acrostiello

Cachée dans les dunes, attendant les trafiquants

Oubliée de tous je me morfonds dans mon trou

Sans rien attendre d’eux ni merci ni argent

Tant qu’à faire j’aurais dû devenir voyou

Et la drôle d’équipe rigolerait moins

Le pauvre Jacques est mal barré car ces vipères

Lubriques tournent autour de ce vieux sagouin

On verra bien qui va résoudre ce mystère

Acrostiëlle

Yoga tous les matins, c’est pour garder la ligne

Attention les copines, va falloir vous bouger

Ët arrêter un peu de vous croire maligne

L’enquête n'est pas finie, tout juste commencée

Les filles d’Interpol prennent les choses en main

Et là, ça va barder, drôle de dame, enfin !

~~~~~~~~

Dans le ciel de Noëlie

  La fine équipe s’étoffe un peu avec l’arrivée de l’agent Yaëlle parmi toutes ces "drôles de dames" comme elles se nomment entre elles. Avec Costello au bord de l’eau, Thalina de la CIA, capitaine Fleur sans peur, Bella la vengadora, Yaëlle va faire des étincelles et du coup le soldat Jacques a le trac !

  En tout cas, Père Noël, Père Fouettard et tous les trafiquants, ont du mouron à se faire, car n’ayons pas peur des mots, la plus formidable équipe d’enquêteurs qui ait jamais existé est sur leurs traces.

  Dans le ciel de Noëlie, six heures du matin, un avion vrombit, parcourt un arc de cercle et repart au loin. Melula, la sorcière, dissimulée sous le toit de chaume de sa cabane au milieu de la forêt des gnomes jette un coup d’œil sur cet aéronef qui s’éloigne rapidement. Elle distingue vaguement sur le ciel étoilé deux ombres noires. Mais il fait trop froid, elle rentre au chaud et retourne dans son lit douillet où elle s'endort tandis que...

  Dans un fracas de branches cassées et de vociférations, empêtrée dans son parachute noir et suspendue à trois mètres du sol, une silhouette se détache. Puis, en coupant les bretelles à l'aide de son poignard elle tombe souplement au sol devant les yeux ébahis des gnomes et farfadets qui peuplent l'endroit, effarés par le dragon à vapeur qui a défoncé leurs cabanes en atterrissant sans ménagement au milieu de leur village à cent mètres de là.

JI 02/03/19