Chère Julie,
Chère Julie,
Manon ? Tu es là ? C’est moi donc …
Ta sœur est sans doute au courant.
Je me suis faites violée. J’ai porté-plainte.
Ce qu’il s’est passé, je marchais dans la rue, assez timide et seule.
Puis un gars m’a plaqué contre un mur.
J’ai essayé de me débattre et de me défendre.
Il souleva ma jupe et caressa mes parties intimes.
J’avais mal et j’étais mal à l’aise.
Aucun hommes doit faire cela à une femme.
Il y a le respect et les droits.
Une société libre ? Non, encore des hommes continuent à violer de braves femmes innocentes !
Je suis en colère, j’espère qu’il fera de la prison.
Il avait une force phénoménale.
Je l’avais giflé maintes fois mais sa force dominait !
J’essaye de te décrire au mieux la scène, imagine cela.
Comment des hommes peuvent faire cela ?
Non, le prince charmant n’existe pas.
Continuons, il avait des vêtements de rockeur noirs.
Des lunettes rectangles noires.
Il était ténébreux et angoissant.
Il devait avoir vingt ans, j’en ai quinze pour rappel.
Il m’avait égratigné avec son couteau au niveau des jambes.
Il s’était enfui tel un lâche.
Je hais les violeurs, je me bats pour un monde juste et meilleur !
Ma mère, pour me rassurer me chantait ceci :
Toi, mon enfant
Innocent
Volant vers des rêves, flottant dans le vent
Toi, qui vivre d’aventures intrigantes
Ta vie ne sera jamais lassante
Jamais épuisante
Incarne les valeurs poignantes
Sois forte, que ce soit hier où maintenant !
Ma mère me chantait souvent cela.
La vie est unique alors profitons-en et engageons le combat féministe et social.
Je ne me sens plus seule désormais …
à toi et ta famille …
Manon, aimablement
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