Lettre à la société

Je tenais à faire passer un message sur l’humanité et la vérité des banlieues.

Désormais à la rue avec ma mère, les déchets, les poubelles partout autour de nous.

Ma petite sœur suicidée, ma tante et Tchernobyl ?

Bref, c’était une aventure qui s’achève sur l’humanité qu’il me reste.

L’humain ne pense qu’à sauver sa peau ou accuser autrui sur de petits conflits et trafics illégaux.

Certes … je rap mais je ne m’en suis pas sortie, même si on ne pouvait plus payer le lycée, aucun amis m’a aidé, peut-on appelé cela des « Amis » ?

L’Humain est individualiste avec ses technologies, sa pollution, la destruction du monde.

Reste t-il de l’espoir ? Je doute.

J’écris cette lettre mais sera vite tombé dans l’oublie.

Je défends les quartiers sensibles malgré ses défauts.

Il y a du bon dans les quartiers comme cette culture en recrudescence du rap et street-art.

Je n’ai plus de nouvelles ni d’Antoine, ni Valentin, nous avons tout perdus.

Notre logement est désormais propriété de l’état.

Le plus important reste ma mère, qui nous a suivies ( Cassandre et moi ) et soutenues.

Je voulais continuer à écrire ces textes, la vie est trop courte et on peut tous tomber dans la misère même si on est riche …

Alors ce sont des maux d’espoirs que je me lance.

Pour faire changer cette France et détruire la haine et l’indifférence.

Peut-être je m’éprends …

En tout cas, mon amour je vous le rends.

Je ne faisais pas partie non plus des hauts-rangs.

Je préfère être franche.

Pour tous ces morts pour les guerres, pour ces innocents suicidés ou tués par des centrales nucléaires ou pour ces morts pour sauver l’humanité, ces passeurs de paix, je fais une minute de silence.

Lettre destiné à l’humanité,

Qui se perd de même le respect