Fait divers (2)
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Rage de la victoire. Plaisir. Pouvoir. Bonheur.
Il se retire.
Entre ses mains, la fille n'est plus qu'une poupée molle, morte de froid, de peur et d'incompréhension.
Mais rien n'est fini.
Sans chercher à prendre ses vêtements, que l'homme a porté à son nez avec un soupir alangui, elle s'affranchit de son emprise et se mets à courir.
Mais qui reste encore dans la rue un soir de Noël ? Qui aurai pu l'aider, la secourir, la consoler ?
Rien. Personne.
Il la rattrape. Elle titube et sa chute n'en est que plus définitive. Il s'allonge sur elle et lui glisse quelques mots à l'oreille. Puis, avec un sourire cruel, il sort de sa poche un joli couteau doré et lui perce le coeur.
"Joyeux Noël, ma petite fille"
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