Chapitre 8. Les débuts de sa liaison avec Ambre
En se remémorant ce genre de discussion, Louis tenta de se souvenir des bons moments avec Ambre, et, il dut bien en convenir, tout ce qui lui revenait à ce propos, concernait de manière quasi-exclusive le sexe… Peut-être étaient-ce les seuls moments où elle avait été honnête avec lui ?
Dès la première fois où ils s’étaient retrouvés seuls, Ambre s’était montrée très entreprenante, comme elle l’avait déjà été lors de leur première rencontre. Elle l’avait invité dans l’un des studios de l’entreprise multinationale pour laquelle elle travaillait ; des studios réservés aux cadres supérieurs de passage en ville. Elle lui avait expliqué qu’elle avait réussi à en obtenir un parce qu’elle connaissait bien la personne qui s’occupait des réservations.
C’est donc dans un studio design qu’ils s’étaient retrouvés. Il ne s’était pas attardé à la contemplation de la décoration faite d’un camaïeu de brun, plutôt masculin, sur fond crème avec des luminaires un rien rétro, mais se fondant très bien dans les couleurs. Le lit était central, il prenait la moitié de la pièce. Une salle de bain avec une spacieuse douche italienne était accessible via une porte, juste à côté du lit.
Dès le pas de la porte passé, Ambre l’avait goulûment embrassé, le déshabillant sur le court trajet qui les menait au lit, sur lequel elle l’avait poussé pour lui permettre de prendre le temps d’enlever sa robe portefeuille. Elle avait rapidement repris les « choses en main » auprès de Louis qui jouissait de l’instant présent, se laissa faire… Comme elle le lui avait demandé.
Elle avait entrepris de lui procurer un plaisir certain, toute frétillante qu’elle était d’avoir eu l’idée de filmer ses ébats, ce qui, pour elle, lui permettrait de gagner haut la main le pari. Elle s’était dès lors appliquée à se montrer efficace. Elle avait parcouru tout le corps de Louis, de la tête aux pieds, par des caresses et des baisers, passant par ses tétons qu’elle avait léché et mordillé puis par le bas du dos qu’elle avait effleuré par des caresses, comme elle le fit pour ses cuisses, surtout l’intérieur de ses cuisses, elle s’était concentrée ensuite sur son pénis et ses testicules, qu’elle avait caressé, malaxé, léché, sucé, elle avait utilisé plusieurs parties de son corps pour effectuer cela, ses mains, bien sûr, sa bouche aussi, ainsi que ses seins pour caresser ce pénis, pour le « lover » alors même que ses mains stimulaient les testicules… C’est de cette façon qu’elle amena Louis à l’orgasme, se retrouvant ainsi la gorge maculée de son sperme.
En attendant qu’il reprenne ses esprits, elle avait continué à le caresser puis s’était détachée de lui en disant :
— Alors, t’en pense quoi ?
Sans lui laisser le temps de répondre, elle l’avait embrassé et lui avait confié :
— Je fais un petit brin de toilette et je reviens…
Alors qu’elle était passée dans la salle de bain, Louis était aux anges,
Waouh, ça, c’est de la branlette, oh oh ! Va falloir que je sois bon moi, maintenant !
Il était resté, pantelant, allongé sur le lit en attendant son retour.
De son coté, Ambre s’était rincé la poitrine et s’était fait quelques réflexions ;
Ouf, il sait tenir une érection un certain temps, c’est déjà ça, il est bien membré, aller, hop, soit il reste passif comme maintenant et je lui fais son affaire comme je l’entends, vite fait bien fait, soit je le laisse un peu mener, histoire de savoir de quoi il est capable… Mmmh, bon, j’ai du temps, laissons-le faire, ce sera peut-être bon…
Elle refit son entrée dans la chambre… Il l’attendait, couché sur le côté, l’invitant à se joindre à lui sur le lit.
Assise à côté de lui, il avait entrepris à son tour de lui caresser tout le corps, d’en découvrir les recoins et les zones plus sensibles… Tout en commençant par lui embrasser lentement, langoureusement la bouche, pour ensuite passer à son cou, ses seins sur lesquels il s’attarda, en caressant son ventre et sa chute de reins, ses fesses et ses cuisses. Descendant, toujours en embrassant son corps, il s’était placé entre ses jambes afin d’avoir un meilleur accès au sexe d’Ambre, qui s’était laissé faire, un rien engourdie par les sensations qu’il lui procurait à cet instant présent.
Arrivé à ce qu’il considérait comme le centre névralgique de la femme, tout en ne négligeant pas de continuer d’autres caresses, après avoir embrassé sa bouche, il allait maintenant embrasser ses lèvres, petites et grandes, glisser un doigt, puis deux, dans son vagin, histoire de la stimuler, certes, mais aussi de savoir si elle réagissait bien à ses stimulations.
Ce qu’il constata le rassura, ça, pour mouiller, elle mouillait, elle répondait à ses caresses surtout lorsqu’il titillait son clitoris du bout de la langue, de manière circulaire. À force de la stimuler, des doigts, de la bouche et de la langue, Ambre avait commencé à gémir doucement, elle lui passa, à un moment, la main dans les cheveux, en appuyant sur sa tête, glissant un « oui », « encore », « oui, fort » … Elle finit par jouir, qu’il ressenti autour de ses doigts qu’il avait maintenu dans son vagin, la douce caresse du muscle de l’avant du vagin qui se resserre en spasmes lors de l’orgasme.
Ambre en fut toute retournée, elle n’arriva plus à penser… alors qu’il remontait en embrassant son bas-ventre, son ventre, ses seins, son cou, il s’arrêta et lui posa la même question :
— Alors, t’en penses quoi ?
Pour toute réponse, elle l’embrassa et se laissa ensuite lover, de dos, contre de torse de Louis qui l’enlaça en cuillère. Tout en le guidant, elle se cambra légèrement pour faciliter la pénétration et suivi le mouvement qu’il commença à donner en basculant son bassin. Encore un peu secouée par ce qu’elle venait de ressentir, Ambre n’avait pas envie de prendre le dessus comme elle le faisait habituellement, elle avait envie qu’il vienne en elle, qu’elle le sente « au fond » … Elle lui proposa de se mettre sur le ventre, avec un coussin sous son bassin… Et là elle écarta les bras, se retenant un peu, bercée par le rythme de plus en plus intense que Louis marquait par ses vas et viens. Il finit par éjaculer en elle, il se posa alors délicatement sur elle, tout en embrassant son dos, sa nuque… Puis se glissa sur le côté, tout en amenant Ambre à se retourner, ce qu’elle fit volontiers en se pelotonnant sur son torse.
Louis se sentit bien, enlaçant Ambre qui se reposait sur son torse, pour lui, ce qui venait de se passer, c’était « l’amour », une entente si bonne, pour une première fois, ce devait être un signe…
Pour Ambre, ce fut un peu plus compliqué, perturbée par le savoir-faire de Louis qui l’avait amenée à se laisser aller comme jamais auparavant.
D’habitude, c’était elle qui menait la danse et ses orgasmes, c’est très souvent elle qui se les donnait en se stimulant durant l’acte, n’attendant pas d’étincelles de la part de son partenaire… Ici, elle l’avait laissé faire et… Waouh !
À cette idée, se confrontait le jackpot du pari gagné… Elle se voyait déjà passer la vidéo à Alban et Denis dès demain…. Mais bon, peut-être pas… Sur cette vidéo, on la verrait, elle, dans l’abandon à Louis… Peut-être couperait-elle une partie de la vidéo ?
Cela se bousculait donc dans sa tête, quelque part, loin de ce que Louis vivait et ressentait. Une très bonne entente physique, certes, mais ils n’étaient pas du tout sur la même longueur d’onde.
Ambre, fidèle à elle-même, voulu reprendre les choses en mains, et s’entendit lui dire :
— Et, tu comptes me faire jouir comme ça à chaque fois mon bel étalon ?
Louis, captant cela comme une invitation à poursuivre la relation lui répondit :
— Tant que tu le désireras et tant que cela nous unira.
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