Prologue
La chaleur en devenait insoutenable, étouffante et brûlant tout sur son passage, nous étions l'une des îles les plus petites mais surtout celle la plus loin et la plus froide. Nos "scientifiques" se disaient que les autres morceaux flottants avaient dû fondre sous cette chaleur. Plus nous étions prêts du noyau en pleine activité, plus nos chances de survie, sans barrière, se rapprochaient de zéro.
Mais à la plus grande surprise de toute l'île, depuis maintenant deux jours, nous avions regardé les autres îles flottantes nous passer devant, toutes les légendes prenaient enfin vie et nous offraient une vue indéchiffrable, et à la fin du troisième jours, nous passions à quelques centimètres de la plus grande légende vivante: Frajis. Tous les citoyens s'étaient agglutinés à l'observatoire pour voir la légende nous passer, tout les regards étaient tourné vers ce que l'on pouvait à peine voir du bas de l'île, mais malgré notre vue réduite, nous pouvions voir une immense tour, bien plus grande que notre île, et un mur, légèrement plus petit que la flèche, se dressait. Et l'ombre de l'île nous recouvra.
Tout les yeux étaient grands ouverts d'admiration face à ce géant de terre qui nous surplombait. Jamais personne n'aurait cru revoir ce monument historique en point de fer, visant et transperçant le ciel de sa splendeur: malgré l'effondrement, cette tour avait su rester dans le sol, planté dans l'histoire de son pays.
Quand soudain…
Un hurlement de terreur brisa la concentration de tous, certains regardèrent dans le vide, croyant que quelqu'un était tombé de l'île, mais la vérité fut encore plus brisante. Ces deux longs jours à voir des îles nous passés devant et même à enfin rencontré une légende, nous mena à ce qu'elles nous avait prédit.
Ce n'était pas les autres îles qui fuyait, le noyau en fusion se trouvait devant nous, à quelques centimètres et ces vagues de flammes avalaient tout de notre île, elles dévoraient comme des charognards affamés et elles courraient pour attraper ceux qui tentaient de fuir.
Si j'aurais dû décrire ses vagues de flammes par mes propres mots, j'aurais dit que j'eux vu la forme de grands loups blancs affamés, en quête de vengeance: je pouvais voir leurs yeux flambés d'une haine incommensurable, ils dévoraient les enfants, les femmes et les hommes sans aucune once de pitié et s'amusaient à faire souffrir leurs victimes dans leurs derniers instants. Les cris affluaient et les âmes s'éteignaient plus vite qu'une bougie sous le vent acharné, faisant tout pour que la sensation de brûlure s'arrête.
Ceux qui arrivaient à fuir les loups, se roulaient par terre pour éteindre les flammes qui les enveloppé dans une étreinte mortelle, mais les flammes semblaient ne jamais s'éteindre et leurs victimes finissaient pas agoniser comme toutes les autres.
Une petite fille courut dans ma direction, tout ceux qui n'avait pas couru hors de l'observatoire, poussèrent les grandes portes en verre indestructible ( c'était ce qu'il pensait). Les hommes fermèrent les portes à clés et tous reculèrent, pensant être en sécurité derrière le verre indestructible, même face à la plus grande des chaleurs. Une petite fille en pleure s'approcha de moi et quand je m'assis au sol, à cause de mes jambes trop tremblantes, elle enroula ses petits bras autour de mon cou et j'enroulais mes bras autour d'elle dans un mouvement de protection envers mon petit ange.
Les loups rougeâtres frappaient la construction en verre, tentant de toutes leurs forces de briser la vitre. Les cris des personnes autour de nous ne se sont jamais calmés quand soudain, les flammes cessèrent de frapper contre la bâtisse et un rire démoniaque plongea l'endroit dans un silence morbide. Les citoyens tournèrent tous leurs regards droit devant eux, tous dans la même même direction: le noyau.
La lave en fusion appuyait désormais contre le verre, les autres flammes avaient disparu et le noyau m'avait semblé s'ouvrir en deux et dans un dernier hurlement, l'île disparu sans laisser de trace.
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