A pas feutrés
Elle entre. Silencieuse.
Un cours instant, la Pleine lune bleue l'éclaire.
La magie apparait sous cette lueur étincelante.
Majestueuse,
Drapée d'une aura argentée qui scintille.
Je la regarde, apaisée
Elle me regarde, sans bouger.
Des siècles que je l'attendais,
Avec patience.
D'un geste je l'invite à pénétrer dans ma demeure.
J'ai retrouvée mon amie
De toujours.
Je sais que ma vie,
A compter de cette nuit va changer.
Que l'émerveillement accompagnera chaque geste,
Chaque parole que je prononcerais.
Mes pierres disposées sagement sur mes autels s'illuminent, s'animent de joie
La magie frôle avec une légèreté aérienne mes cartes qui s'éjectent de leur coffret de bois,
une par une
Et virevoltent dans toute la pièce,
heureuses.
Le sourire de mon gros Bouddha en bois qui trône au-dessus de la cheminée
s'élargit,
Un eclat de rire résonne entre les murs.
Des plumes s'élèvent dans les airs, des blanches, des noires, de toutes les couleurs.
Les plantes vacillent
étonnées de la joie qui règne autour d'elles,
Et s'illuminent.
Mon coeur lui s'allège,
un point qui m'emprisonnait au sol s'est dissout.
Je ne serais plus jamais seule.
La magie est là,
Dans mon coeur, dans mon Ame,
Dans mon esprit.
Elle accompagnera chaque seconde, chaque minute de mon existence,
Bien au delà de ma mort, bien au delà de l'infini,
Comme un éclat nocturne,
Et qui veillera sur les miens
Eternellement.
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