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Sarah : Quel film !
Samuel : Tu l’as dit ! Comment le réalisateur a trouvé du fric pour tourner une daube pareille !
Jean : Ça coûte que dalle, les décors c’est Jardiland.
Sarah : Vous n’avez pas aimé ? Moi j’ai bien aimé la blonde. Elle menait bien les autres. Elle avait un sacré courage.
Amir : Ce n’est pas crédible comme histoire. Cette pétasse brune qui n’arrive pas à exprimer ses émotions et qui passe son temps à vomir, ça n’existe pas.
Sarah : Moi j’en connais un parmi nous qui va vomir en cachette !
Jean : C’est parce que j’avais trop bu, ça n’a rien à voir.
Samuel : Et ce mec à moitié à poil pendant presque la totalité du film, quel intérêt dans l’histoire ?
Amir : J’en connais un qui au moins s’est rincé l’œil.
Samuel : C’est malin de dire ça !
Sarah : Moi j’ai bien aimé la scène du repas, au début, lorsque les filles prennent les choses en main alors que les mecs semblent totalement perdus.
Samuel : Mais pourquoi le mec-là, le grand musclé passe la moitié du film à planquer un bouquin. Quel intérêt un bouquin sur une ile déserte, on s’en fiche !
Jean : Ce n’était pas n’importe quel livre. C’était peut-être la clé de l’histoire.
Amir : Ben voyons ! Tu as regardé trop de palmes, toi. Dans le bouquin il y a avait la photo de sa femme et de ses gosses. Avec ça, il n’était plus intéressant pour ces dames célibataires.
Sarah : Parce que toi, si tu te retrouvais sur une ile déserte sans espoir d’en sortir et que tu étais marié, tu attendrais de retrouver ta femme ?
Amir : Je ne sais pas. Quand je vais voir les Avengers, ça ne nique pas vraiment et je m’en fiche. Tu as déjà vu Superman à poil en train de sauter Lois Lane ?
Samuel : Peut-être que ça rendrait l’histoire plus humaine.
Jean : Quelqu’un a compris pourquoi le plus jeune de la bande, vers la fin du film lorsqu’on a l’impression qu’ils vont tous être sauvés, écrit au canif sur un arbre un message ? Je n’ai pas eu le temps de lire le sous-titre.
Sarah : Même sans lire le texte ça tombait sous le sens ce qu’il allait écrire ! La fille assise à côté d’elle, dans l’avion, que l’on voit se noyer après le crash, tu n’as pas compris que c’était sa petite amie ?
Jean : Ben, ça ne sautait pas aux yeux…
Sarah : Mon pauvre, tu n’as pas beaucoup le sens de l’observation. Et pas spécialement celui d’observer les filles. Viens mon petit, je vais te donner des cours ! Si on allait les manger ces pizzas ?
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