013 - solution
C’est sûr que nos cours de cuisine, ça paraît moins louche que tout le reste. Et pour la psychotechnique, on apprend à danser à l’Annexe de l’École des Arts avec un infirmier de la Clinique Centrale. Infirmier, c’est le bon terme pour nous les infirmes. En dansant, je nous admire dans les grand miroirs, Aline et moi. Aline et ses propositions indécentes. Mais il paraît que, une fois qu’on y a goûté, on ne peut plus s’en passer et on reproduit la même chose sur nos locales, par derrière. Les terriennes ont biaisé notre sexualité. Soudain, on se retrouve au parc pour faire le bilan, le nôtre, pas celui du personnel médical. Aline progresse et moi je régresse.
- Ma licence d’agent m’a été retirée. Mon identité s’efface peu à peu. Mes absences sont quotidiennes. Je devrais passer plus de temps avec Maëlle, il paraît qu’elle a un fluide qui peut me guérir. Elle tient ça de toi ?
- J’ai aussi un pouvoir, on verra si il agit sur toi quand tu seras prêt à venir te connecter entre mes cuisses.
J’ai des impressions de jeunesse, comme un bon élève qui doit apprendre. Je la suis dans un endroit qui me rappelle quelque chose. Je crois que c’était lié à mon travail. On a des affaires à nous sur place. C’est ma planque, j’avais oublié. Je crois que je dégénère rapidement. Je n’ai plus rien à perdre alors je la laisse me masser et me préparer. J’ai un peu peur quand elle me met ce truc autour, avec sa bouche et elle déroule doucement. Ensuite elle se met sur le dos, elle écarte les cuisses et j’écoute ses instructions :
- Quand tu seras au fond il ne va rien se passer. Il faut juste sortir et entrer, plusieurs fois, plein de fois et tu vas commencer à ressentir des choses.
Je me positionne sur elle, mais mal, elle m’oriente et elle me guide, je rentre doucement, elle me laisse regarder et ensuite elle claque des doigts pour capter mon regard. Avec ses doigts sur mes fesses elle fait comme à la danse, ce sont des directives pour des mouvements à faire. Mon regard tombe sur ses seins qui se secoeunt mais elle me soulève le menton. Elle parle mais je n’entends plus, il y a comme une explosion en moi, qui part du bas de mon dos et qui vient résonner dans ma tête. Je perds connaissance. Quand j’ouvre les yeux, je suis dans ses bras. Elle se tortille pour récupérer mon prélèvement et elle fait un nœud pour ne pas qu’il s’échappe. Elle n’a pas l’air convaincue du résultat.
- Il faut plus de contact. Sans le préservatif. J’ai une idée.
Elle plonge réveiller mon excitation avec sa bouche et elle se tourne pour mettre du produit entre ses fesses. À peine entré je sais, je sens déjà que c’est la solution.
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