117 - lactation
Mardi 25 Août 2116. Je vis à Laguna City, sur une colline orientée Ouest qui surplombe Laguna Beach. Chez Maëlle, avec mes enfants de Graham, Ewan et Colette. Pourtant, l’avenir est à l’Est, à Sylvania. Justement, l’ère de la B4 se vivra mieux ici que là-bas où ça sent déjà la B5. Après, comme dit Maëlle :
- Quand il le faut, un coup de navette et on y est en quelques minutes à la Mairie de Rachelle, à l’Opéra, à la Basilique ou à Sainte-Claire.
Tout va trop vite à l’Est. Je pense que l’Ouest est là pour le ralentir, temporiser. Et sur le balcon je regarde la ville en attendant que Maëlle termine de préparer le brunch. Qui va encore me prêcher sa bonne parole ?
- Greta, elle vient avec Valentin et Mona pour le brunch.
Carrément ? Ewan est content de voir une présence masculine. Colette joue avec Mona et Greta me confie ses états d’âme :
- Il était temps que ça s’arrête, l’allaitement, avec Valentin aussi.
Comment je dois le prendre ? Ce sont des conseils ? Une intronisation ? J’ai compris. Elle veut qu’il se passe une sorte de passation de pouvoir.
- Greta, tu crois que je pourrais y goûter aussi, à ton lait ? C’est pour ça que tu es là, non ? Pour me transmettre tes pouvoirs en m’hypnotisant avec ton regard bleu pour que je m’incline sur ta poitrine tressaillante qui ne demande qu’à être goûtée.
Qui hypnotise l’autre ? Je la prends par la main et on s’isole dans le petit salon où elle commence à me caresser et à m’embrasser. Elle pose ses mains sur mes joues et je caresse ses fesses en remontant sur son ventre pour pincer ses tétons humides. Je me lèche un doigt pour y goûter et je le redescends pour le plonger entre ses cuisses et y découvrir son anatomie terrienne. Elle se crispe quand j’en trouve l’entrée et je l’embrasse langoureusement pour la sentir de bas en haut, à travers tout son corps de fluides mystiques que je pars goûter un à un en glissant sur sa poitrine et en m’essuyant le visage entre ses cuisses avant de la retourner et d’écarter ses fesses pour y plonger ma bouche en les giflant pour les stimuler. Elle retient ses cris et ses gémissements et quand j’ai fini elle pleure, essoufflée, les joues rouges de plaisir. Je me sens toute drôle. On ne peut pas ressortir comme ça. On passe à la salle de bain pour se remettre en ordre et affronter la famille qui nous attend au brunch. Pour une fois elle n’a plus rien à dire, elle me regarde juste, impressionnée, soulagée, rassasiée et reconnaissante de prendre la suite. Qu’est ce qui m’attend ? Quel héritage m’a-t-elle transmis ? Elle me fait un bisou, un merci.
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