Se prenant pour des anges,

Aux cœurs rouges

Aux pensées blanches

L’âme noire et les yeux absents.

Preuve de leurs agissements ?

Rien.

N’est-ce pas alarmant ?

Même en passant outre,

L’âme ne voit que l’immense poutre.

Comme l’épée de Damoclès,

Elle tient au-dessus de sa tête.

Une chose est dans leurs crânes,

Ça résonne et ça fait mal.

L’absurdité de ce mot,

Un peu plus que des simples maux.

Pour justifier leurs tueries.

Ils utilisent le mot « patrie »

Pour justifier leur tord.

La gloire est comme l’or.

Est-ce une sorte de mendicité,

Que de tuer.

C’est vrai que cela à son charme,

Et pourtant ce n’est pas pour la beauté de la mort,

Qu’ils viennent à tuer sans remord.

Ce n’est pas une œuvre,

Même si cela en permet plusieurs.

Ce n’est pas une œuvre,

Que de tuer par terreur.

Âme sincère,

Poussé vers l’enfer.

Ils se battent pourtant pour un paradis.

À la recherche d’une paix, quelle utopie !

Les boums et baboums,

Explosion et cœur.

Unis pour une chose,

Qu’on estime d’horreur.

Plus de sens,

Plus de balance.

La justice existe-t-elle ?

Quand les hommes se font la guerre.

Une beauté révélatrice,

Pleine de feu d’artifice.

Pourtant personne,

N’aura créé ce tableau,

Juste pour la beauté du mot.

Guerre,

Si peu réfléchis soit-elle.

Toujours à danser sur l’échelle.

La mort les guette,

Ils n’en font qu’à leurs têtes.

Que la guerre soit créée,

Si cela est votre vœu.

Que la guerre soit créée,

Si cela vous change un tant soit peu.