Bienvenue à Hatos 2/3

3 minutes de lecture

Je le suivis sans discuter. Nous arrivâmes devant une bicoque, comme celle de la petite maison dans la prairie. Sur le rebord d'une fenêtre une tarte y était déposée.

Quand tout à coup une fenêtre, affichant une photo de la tarte, apparu. En dessous y était écrit « Tarte à la pomme. Rend 100 points d'énergie et 50 points de vitalité. Valeur : 1 pièce de bronze ». Tout devint clair, je me trouvais dans le jeu vidéo, le royaume d'Hatôs !

J'étais surpris par tout ça ne pouvant contenir mon émotion. Subitement la porte s'ouvrit, une femme assez corpulente à la crinière rousse sortit. Elle était vêtue d'un tablier rouge à carreaux blancs.

- Bonjour, je suis Rose la femme de Rancho. Et toi comment t'appelles tu ?

- Izildur, répondis-je après quelques secondes de réflexion.

La femme me sourit et m'invita à entrer.

C'était une petite maison remplit de tableaux et très fleurie. Devant l'entrée était posé un bouquet de roses qui me paru intrigante. Curieux, je ne pu m'empêcher de les effleurer. Leurs épines tranchantes m'écorchèrent le bout des doigts. Un fluide de couleur violet s'échappa de mon doigt.

Les caractéristiques de l'objet apparurent, un ensemble de recettes possibles venaient s'ajouter la description.

En voyant la scène, Rose s'empressa de récupérer un chiffon pour m'essuyer. Les caractéristiques de celui-ci s'affichèrent également.

Je ne sais trop comment j'étais apparu dans le jeu vidéo. Mais une question me tordait, si j'étais dans un jeu vidéo comment les paysans pouvaient-ils discuter avec moi ? Ce pourrait-il qu'ils aient une base de données ? Qui se complète au fil du temps ? Si c'était cela, Shojo était un génie !

En admettant que je sois dans un jeu, il devrait y avoir un moyen de me déconnecter. Je me mis à penser à une fenêtre d'options quand elle apparut sous mes yeux d'un seul coup. Toutes mes informations y étaient répertoriées :

· Izildur

· Race Humano-garou

· Niveau 1

· Aucune faction

· Force : 0

· Magie : 0

· Dextérité : 0

· Emplacement inventaire : 8

Plus loin se trouvait un onglet option. Si ma simple pensée pouvait ouvrir des fenêtres il me suffisait d'y penser. Elle s'ouvrit instantanément, il y avait : luminosité, format, boutique et tout ce qui pouvait s'y trouver en général. Je vis le bouton déconnexion au-dessous. Enthousiaste, je pensai que je pourrais enfin rentrer chez moi !

Je pensai à une déconnexion, mais rien ne se passa. J'essayai d'autre combinaison mais rien ne semblait marcher. Lorsque je vis que le bouton était entouré d'une couleur grise, différente des autres options qui était de couleur jaune. Elle semblait bloquée.

Que vais-je bien pouvoir faire pour sortir de là. Même si ce monde était agréable, je devais quand même rentrer chez moi. Mes parents devaient s'inquiéter. Dans quel état pouvait bien se trouver mon corps ? Depuis combien de temps étais-je là ? Avait-on remarqué mon absence ? Toutes ces questions venaient s'ajouter à mes pensées.

Après m'avoir essuyé le doigt, la femme de Rancho afficha un air de terreur. Elle lâcha ma main, se retira de quelques pas et vint se blottir dans les bras de son mari. Mais qu'est-ce-qui avait pu leur faire si peur ?

Je me décidai à leur parler pour essayer de rompre cette situation embarrassante.

- Que vous arrive-t-il ?

- Tu es un loup garou, marmonna le paysan d'une voix tremblante tout en s'accrochant à sa femme.

- Comment ça ? Un loup garou ?

L'homme me répondit tout en gardant ses distances :

- Tu fais partie de la race des loups-garous, eux qui tuent nos bêtes et nos femmes, vous rodez dans la forêt, nous chassant sans relâche.

Je ne comprenais pas ce qu'il me racontait mais j'avais l'air de leur faire très peur.

- Tu dois quitter cette maison de suite, je t'en prie ne nous fait pas de mal.

Ils reculèrent jusqu'à se retrouver dos au mur.

- Mais je ne vais pas vous faire de mal ! Je veux simplement comprendre ce qu'il m'arrive, bafouillai-je.

Ils me regardèrent sans un bruit, jusqu'à ce que l'homme eu le courage de me répondre, tout en restant sur ces gardes :

- Tu nous dis la vérité ? Tu ne nous veux aucun mal ?

- Non je ne suis pas méchant, je vous promets de ne rien faire.

L'homme regarda sa femme attendant un geste de sa part. Elle finit par prendre la parole.

- Nous allons t'aider à trouver des réponses, dit-elle tout en ne me quittant pas des yeux.

Je les remerciai avec un ton trahissant la joie.

La femme traversa la maison tout en se tenant le plus loin possible de moi.

- Tu dois avoir faim, je vais servir le thé puis nous passerons au repas.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Woody ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0