La Guerre froide

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Je m'abrita dans les tranchées. Mon casque trembla dans mes mains. A côté de moi, des hommes plus jeunes que moi s'abritent. J'entends le caporal me crier.

- Lanneau ! Mettez votre casque et vite !

Je répondit par un " Oui chef " et l'attacha à ma tête. Je fixa le ciel. Il est noir. Il est noir de rage, il veut nous engloutir tous, aussi bien les français que les prusses. A des kilomètres de là, il y a un petit village. J'aperçois un petit feu puis une explosion. Le village n'était plus. J'avais beugé sur ça. Mon compagnon de route me tapota l'épaule.

- Gabriel ! On est en pleine guerre là !

- Mais ... ce village ...

- Ne t'en fais pas. Il n'y a ni ta femme, ni ta fille, ni personne. On avait fait évacuer tous les habitants.

Je suis soulagé. Je lui fit un sourire. Derrière le caporal cria. Les prussiens nous attaquaient.

- Feu !

Je tire dans le vide, vers l'autre tranchée. J'aperçu un homme tomber, que je venais de tuer à l'instant. Puis un bruit de canon. Tous le monde s'était bouché les oreilles, sauf moi. Un long bruit affreux me traversa les oreilles. Quand il partit, les prussiens nous tirèrrent dessus. Mes collègues tiraient. Certains s'écraisaient par-terre chez eux, d'autres s'affalaient au sol chez nous. Des petites bombes explosèrent devant notre tranchée. On se baissa, sauf un. Cet homme là, était debout et venaient de sauter en l'air, le corps éclaté. Plus de caporal. Notre major n'était pas venu. Qui allait nous commander maintenant ? Des hommes de mon armée étaient accablés. Devant nous, les prussiens éclataient de rire, ils le savaient. Maintenant, ils pouvaient nous écraser.

- Qui contrôle maitenant ? demanda un jeune homme de 17 ans à peine.

- Moi ! Je suis celui qui a été le plus longtemps dans l'armée ! répondit un homme très barbu.

- Pas du tout ! C'est moi !

- Je suis le plus vieux de vous tous !

Non mais ils se prennent pour qui ? Ils ne sont que de minables soldats ! Je me leva.

- Arrêtez de vous chamailler ! Nos pires ennemis pourraient faire qu'une bouchée de nous. Vous deux, allez remplir les canons. Toi, va te cacher pour mettre une bombe devant leur chef. Il a une médaille en or. Les autres, baissez-vous ! Et tirez jusqu'à ne plus avoir une seule recharge.

Euh ... qu'est-ce qui me prends ? Ils ne m'écouteront jamais ! Je n'ai que 34 ans, et il y en a 5 autres plus âgés que moi. Mais à mon grand étonnement, tout le monde hocha la tête et se mit à son poste. Ils tirèrent. Je regarda un soldat blessé à la jambe. Il désigna un homme qui n'avait plus de fusil.

- Peux-tu emmener ce soldat à l'infirmerie dans les tranchées ?

Il attrapa l'homme blessé et l'aida à marcher. Les ennemis ne tiraient plus. 2 de mes hommes s'écroulèrent. Un lanceur de bombe lança deux grenade. Une bombe explosa sur nos ennemi. Et plus rien. Tous étaient soi mort, sois blessés, sois parti en retrait. On a gagné cette bataille ! Tous ce réjouissait. Je sentis des mains me soulever en chantant. Je souris. Pour une fois que je sert à quelque chose, que je ne suis pas transparent.
En faite, je peux le dire, on a gagner grâce à moi.

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