— Comment vas-tu Marie ?

— Bien, je te remercie.

— Merci d’être venue, je sais que tu as beaucoup de travail.

— C’est le mariage de ma nièce. Tu crois peut-être que je ne dégagerais pas un peu de temps pour elle ?

— Ta présence est vraiment un beau cadeau que tu lui offres.

— Attends, ce n’est pas tout.

Elle tendit un coffret en bois d’ébène. Le père l’ouvrit. Il en sortit un serre-tête serti d’émeraudes.

— Je ne sais pas comment te remercier.

— T’occupes donc pas de ça. Je te le dis, c’est ma nièce.

Il crut bon d’ajouter.

­— Notre chiffre d’affaires a augmenté de neuf pour cent. Si on arrive à négocier avec la Terre en plus de LB35 alors on l’augmentera d’autant sinon plus.

Marie sourit.

— On en reparlera plus tard. Profitons de ces moments d’exception si précieux.

Son portable sonna.

— C’est Jahyan. Hélène a tenté de s’échapper.

Sans un mot, le visage fermé, elle se leva et sans un seul regard pour les convives, elle quitta la salle.