Chapitre 2 

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Elle les mena alors vers un bâtiment aux aspects luxueux dans le hall duquel ils entrèrent bien vite.

- Voici ce qui sera votre nouvelle demeure à compter d'aujourd'hui. Et avant que vous ne posiez la question: non, vous ne pourrez pas changer de partenaire de chambre !

- Et ça dérange pas qu'il y ait des filles et des garçons dans la même chambre ?, questionna finalement Vaan, étant lui-même dans cette situation.

- Non puisque les lits sont séparés par des cloisons dans les chambres, répondit l'adulte. Donc, si vous ne supporter vraiment pas votre camarade, dites-vous que vous ne le croiserait que quand vous rentrerez des cours ou quand vous irez.

- Je suis déçu qu'on nous ai fait une dérogation pour qu'on soit ensemble alors, soupira Sylvain. J'aurais bien aimé partager ma chambre avec une jolie demoiselle.

Il ponctua sa phrase d'un clin d'œil en direction de Lumina, gagnant un soupir exaspéré de son meilleur ami.

La jeune fille se mit à soupirer et l’ignora. Pourquoi elle ? Avec sa tenue sombre ne devait pas t’elle pas se faire appeler sorcière ?

-Ma sœur n’est pas draguable, riposta Serah avant d’entrer dans sa chambre.

Lumina fit un sourire ironique au jeune homme avant d’aller dans sa chambre à son tour.

- J'aime les femmes inaccessibles. Je sens que cette année va être passionnante.

- En attendant, si tu te magnes pas de rentrer dans la chambre, je te laisse dehors!

- Félix, sois pas comme ça ! Attends-moi !

Rydia les regarda en soupirant. Avec eux comme voisin, ça risquait de ne pas être de tout repos. Elle entra finalement dans sa chambre avant de se tourner vers la blondinette avec qui elle la partageait.

- Une préférence entre le lit de droite ou de gauche ?

-Le lit de gauche, lui répondit la jeune femme blonde. Je me sens plus à l’aise près du mur

Et pour toute réponse elle s’allongea dessus et fit semblant de dormir, décrochant un sourire aux lèvres à sa camarade.

Rydia était au moins soulagé de voir que sa camarade avait l'air d'avoir un caractère proche du sien, même si elle n'aimait pas forcément montrer cette facette d'elle. Finalement, elle n'était peut-être pas si mal tombé.

Quelques chambres plus loin, Locke était entré dans sa pièce en compagnie de Celes et la jeune femme commença à déballer leurs affaires.

Le blondinet alla sur le balcon et en profita pour sentir l'air frais qui balayait ses cheveux. Celes, sentant que quelque chose n'allait pas, décida de le rejoindre.

-Tu penses encore à elle ? lui demanda la jeune femme.

-Tu lui ressembles trop, lui répondit l'homme en soupirant. Comment veux-tu que je l'oublies si tu es à mes côtés ?

-Alors... Tu peux mettre un bandeau sur tes yeux pour ne plus me voir. Locky, il va bien falloir que tu tourne la page un jour. Je peux te rendre heureux mais... Il ne faut pas que tu me prennes pour un objet qui te sert juste à oublier la femme que tu as aimer avant.

Le jeune homme soupira une fois de plus et se mit à regarder le ciel nuageux se demandant si sa bien aimée était heureuse là où elle était, désormais.

Encore un peu plus loin, Cécil était entré dans la chambre qu'il partagerait dorénavant avec Balthier. D'un naturel très calme, il laissa son colocataire s'installer avant de prendre la place qu'il reste et de ranger soigneusement ses affaires, veillant à ne pas prendre trop d'espace.

Du côté d'Yshtola, la mise en place fut moins compliqué que prévue. Elle laissa sa colocataire rangée ses affaires quand elle aperçue une sorte de peluche blanche.

-C’est quoi ça ? lui demanda la jeune femme. Une peluche ?

-C’est pas du tout une peluche ! s’indigna sa colocataire. Non c’est mon porte-bonheur. Il s’appelle Mog.

- Mog, répéta la jeune femme, hébétée. Et c'est quoi comme porte-bonheur exactement ?

Parce qu'en y regardant de près, ça ressemblait quand même grandement à une peluche.

-Mog tu viens dire bonjour ? lui demanda Serah en s’asseyant sur le lit.

Et ainsi là soi disante peluche se mit à voler et se mit à dire :

-Je suis ravi de te rencontrer Kupo !

Y'shtola regarda la petite créature, les bras ballants.

- Parce que cette chose parle en plus ? s'étonna-t-elle avant de se reprendre. Désolée de t'avoir prit pour une peluche alors. Je suis ravie de te rencontrer également.

Visiblement, sa colocataire ne manquait pas de surprise. Il y avait peu de chance qu'elle s'ennuie à ses côtés durant l'année.

Du côté de Lumina elle découvrit une très grande chambre pour elle toute seule. Elle allait bien s’ennuyer cette année..

-J’aime ma vie.. pensa t’elle en rangeant ses affaires.

De son côté, Ashe avançait dans les couloirs, entendant l'agitation qui régnait dans les diverses chambres du couloir. Elle n'avait pas eu à s'occuper de ranger ses affaires puisque Fran, avait absolument tenu à le faire à sa place, malgré ses protestations. Soupira une nouvelle fois, elle continua d'avancer jusqu'à sortir sur une petite terrasse, donnant sur le jardin et l'arrière cour. Une roseraie parfumé agréablement les lieux tandis que les oiseaux chantaient de manière apaisante.

- J'espère que l'année ne sera pas entièrement comme ça. Et que je serais vu autrement que comme une princesse par les autres. J'en ai marre de cette atmosphère étouffante.

Du côté de la chambre de Lenne et Yuna, un certain malaise demeurait face à leur ressemblance des plus incroyables. Lenne se reprit néanmoins bien vite et termina d'installer ses affaires avant de se tourner vers sa camarade et de lui sourire.

- Je sais qu'on dit que chaque être humain à environ sept sosies dans le monde, mais se retrouver face à l'un d'eux fait quand même bizarre. C'est rigolo qu'on se retrouve à partager la même chambre, tu ne trouves pas ?

-Ah oui c’est... incroyable.. approuva Yuna mal à l’aise.

On pouvait dire qu’a ce moment là la seule chose qui pouvait les différencier c’était leur vêtement et leur coiffure. Lenne portait une tenue faisant penser aux chanteuses de sa ville natale et elle avait de longs cheveux bruns. Yuna portait tant qu'à elle, un long kimono bleu et blanc lui descendant jusqu'aux pieds et elle avait des cheveux beaucoup plus courts, lui arrivant aux niveaux des épaules.

Elles se firent néanmoins coupé par la sonnerie qui retentit une nouvelle fois.

- La répartition des classes va commencer, les appela la femme qui les avait guidé un peu plus tôt. Vous êtes priés de vous rendre dans la cour le plus rapidement possible.

- Bon ben ne traînons pas et allons-y alors, proposa Lenne.

Tout le monde se dirigea vers la grande cour avant de se placer devant l’estrade encore une fois.

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