Octobre Mon Amour
C'était à l'automne, mon amour, octobre, tu as ouvert Pandore...
J'y dormais, tu y dormais, pas à côté, dans une autre boîte, fermée. Nous y avions trouvé repos, calme, apaisement.
Loin de ce feu débordant, brûlant, notre passion hibernait , jusqu'en octobre, mon amour, te souviens-tu ?
Ce jour-là, les couvercles de Pandore n'ont plus existé. Toutes les endormies ont jailli hors de cet écrin de sommeil...
Te souviens-tu mon amour, passion, caresses, effluves de nos peaux rassemblées l'une sur l'autre, l'une à l'intérieur de l'autre...
Un mot, un regard différent, flamme ardente et tout s'est embrasé....
Nous n'avions rien oublié, et avons voulu tout redécouvrir. Ici, je m'en souviens, tu l'as reconnu, l'as su, cet endroit où tes doigts par effleurement, simplement, réveillent sur mon corps des frissons, des pulsions...
Plus rien n'avait de sens hors de Pandore, la distance, l'interdiction, les masques portés pour faire "sans blanc" de ne plus s'aimer...
Pandore gardait en sommeil ce qui, jamais n'avait disparu, ceux qui, jamais n'ont cessé de s'aimer...
Puis octobre est parti, tout s'est endormi....
Mon amour, te souviendras tu...
Rosemay
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