Je roulais ma cabosse d'une lourde façon,
Tantôt vide d'espérance, d'autres jours gonflée d'espoir,

Puis tu m'as touchée...

Tu as, pour t'inviter, choisi de m'effleurer, avec mon accord, toujours...
Alors mon corps s'est ouvert, dans la confiance, par le désir de te connaître...
Puis une à une, lentement, j'ai adopté mes jolies bosses...

Comme un encouragement, j'ai ressenti tes creux épouser, accepter mes Collines, tu m'as regardée en entier sans vouloir me modifier...
Alors j'ai voulu te recevoir de la même manière,
Tes creux ont touché mes bosses, nous avons assemblé tout ce petit monde ...

En nous aimant ainsi, sans fard, en conscience, nous avons aussi aimé nos propres failles...

Dans tes yeux, précieux, je lis chaque jour depuis 30 ans :

Donne-moi ta bosse, j'y appliquerai mon creux....

Mes yeux te répondent alors :

Montre-moi ton creux, j'y déposerai ma bosse.

Rosemay