Des corps abstraits
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Les roses s’écaillent
Brûlant la paille
De leurs amours.
Le vent souffle les larmes
De ces arbres parmes
Sans atours.
La vie s’écoule
Comme la foule
En brouhaha …
Des corps meurtris
Sans appétit
Se meurent là.
Et puis tombe la neige
Au son d’un vieil arpège
Désaccordé.
Les vitres se couvrent d’étoiles
Quand la nuit revêt son voile
Morcelé .
Leur chant ne se mêle plus
Aux brumes des sirènes nues
Sans cornes.
Un jour peut-être reviendra
Aux rythmes de leurs pas Mornes
Chanter les fées
Désarmées …
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