Réveil
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8h00 du matin, je regarde mon portable pour savoir combien de temps j'ai dormi et je constate juste une lumière forte qui m'aveugle. Merde j'ai appuyé sur l'icone lampe torche ! Appuyant avec mon index pour annuler la fonctionnalité, je remarque des tremblements au bout de mes doigts. Pas de fourmis, elles ne connaissent pas la sensation de l'alcool. Outre la blague de mauvais goût, je me sens dérivé sur des flots éthylique. J'ai pu dormir de ma soirée afin de récupérer, néanmoins je suis encore imprégné de tous cet alcool ingurgité. Ces breuvages ne me quitteront donc jamais. Cela inhibe mes pensées comme une vieille chanson des années 80 trottant toute la journée jusqu'à qu'une autre prenne la suite. Je suis anormalement un être plein de vitalité, de fougue, d'énergie. A croire que l'alcool m'aide à calmer l'ardeur en moi afin d'avoir l'illusion d'être monsieur tout le monde. Si mon vécu avec l'alcool était quantifiable en grains de sable, il aurait la grandeur du Sahara. Depuis tout petit j'ai toujours vu ce liquide comme un hameçon au crochet doré attrapant la faiblesse de l'être humain. Pourtant, une pulsion d'étrangeté et de fascination émané de mes pupilles dilatées à chaque repas où passait de main en main un verre de vin.
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Je ne peux me lever, dès le pas emboîté, l'équilibre se dérobe de mon corps à l'instar de l'inspecteur Columbo entre chaque enquête. Que faire si ce n'est de rester allongé dans ce lit puant l'alcool et le fauve de retour de soirées. D'ailleurs en regardant de plus près mon nid douillet est tâché de sang. Tiens j'avais oublié cette péripétie ! Les détails ne sont toujours pas là mais je ne saigne plus, cela a dû s'arrêter dans la nuit.
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Bon. La seule solution s'offrant à moi reste l'accoutumance à une flemmardise sans faille autour d'un environnement obscure et peu étranger à ma vision d'étudiant de retour de soirée. L'ordinateur à la main, une bouteille d'eau ici-là entre deux bracelets fait office de sauveteur en mer, je remercie ma conscience alcoolisé d'y avoir pensé avant d'aller trouver Morphée dans les cieux paisibles.
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