Cindy
Il faisait très doux en ce début d’octobre. C’était l’été indien en Pennsylvanie et les forêts entourant la petite ville de Jerseytown prenaient leurs couleurs d’automne.
Cindy s’apprêtait à fêter son seizième anniversaire. C’était une jolie jeune fille au physique avenant, plutôt grande, avec de longs cheveux bouclés et des yeux verts pétillants de joie de vivre.
Cindy avait quelques amies dans le voisinage mais elle n’avait encore jamais cédé aux avances des garçons du collège.
Elle avait passé l’essentiel de l’après-midi à aider Mary, sa mère, à préparer le dîner d’anniversaire pour lequel étaient invités quelques amis de la paroisse.
Elle venait juste de terminer de se préparer pour la fête. Elle avait coiffé ses cheveux soigneusement en deux longues nattes, mis un peu de poudre sur ses joues, pas de rouge à lèvres, sa mère le lui interdisait. Elle étrennait pour la circonstance une robe bleue, serrée sur sa taille fine, agrémentée d’une encolure de dentelle blanche laissant devenir une poitrine généreuse.
En redescendant, elle entendit Joshua, son beau-père, parler avec sa mère.
— Ta fille a seize ans et elle est drôlement mignonne. Tu sais combien j’aime déflorer les jeunes vierges, je crois que le moment est venu.
La jeune fille s’arrêta au moment d’entrer dans la cuisine et resta derrière la porte à écouter.
— Joshua, je connais tes penchants et je ne dis rien quand ce sont des inconnues, mais tu ne toucheras pas à ma fille.
— Tu veux me donner des leçons de vertus ? Tu ne connais même pas le nom de son père.
Cindy resta pétrifiée en entendant ces mots. Mary lui avait toujours dit que son père était mort quand elle était enfant, et elle avait toujours aimé Joshua comme son vrai père. Bien sûr, elle trouvait un peu curieux qu’il ait continué à la prendre sur ses genoux et à lui faire des caresses bien qu’elle soit assez grande pour avoir des seins et des poils en bas du ventre. Qu’il ait continué à lui donner le bain aurait dû également éveiller ses soupçons, mais elle ne voyait pas le mal. A l’église, le dimanche, le pasteur Morgan ne parlait pas de ces choses-là. Il disait qu’il fallait éviter les garçons qui voulaient l’entrainer dans le péché, mais il ne parlait pas des hommes plus âgés.
Subitement, Cindy comprit qu’elle ne pouvait pas rester dans cette maison, que sa vie était peut-être en danger, et sinon sa vie, au moins sa vertu.
La jeune fille remonta dans sa chambre sans bruit, prépara un petit sac à dos avec quelques vêtements et ses économies et sortit par la porte de derrière.
Elle contourna l’atelier de machines agricoles de Joshua et se dirigea vers la sortie de la ville en essayant de passer inaperçue.
Elle ne savait trop où aller, elle ne connaissait personne en dehors de la ville, mais elle se dit qu’elle pourrait trouver un petit travail dans une plus grande cité.
Elle fit signe à une voiture qui quittait Jerseytown. La voiture s’arrêta à quelques mètres et Cindy courut vers la portière qui s’ouvrait.
— Bonjour ma belle, je m’appelle Frank. Je peux te déposer quelque part ?
— Merci Monsieur, vous pouvez m’emmener à Bloomsburg ?
— Avec plaisir, c’est là que je vais aussi. Comment t’appelles-tu ?
— Cindy. C’est gentil de bien vouloir me conduire.
— Alors Cindy, qu’est-ce qui amène une jolie fille comme toi à quitter la ville aussi précipitamment ?
Frank, le conducteur, devait avoir une trentaine d’années, c’est en tout cas ce que Cindy pensa. Il avait l’air gentil, un peu comme Monsieur Stone, le prof d’anglais du collège. Cindy lui raconta son histoire.
Frank l’écouta avec attention, demandant des détails sur certains passages. Il fut surtout étonné qu’elle soit encore vierge à seize ans.
Le trajet est court de Jerseytown à Bloomsburg et au bout d’une petite demi-heure, le conducteur s’arrêta à une station-service à l’entrée de la ville.
Cindy allait descendre de voiture quand Frank lui dit : « Si tu m’embrasses, je te donnerai dix dollars. »
La jeune fille fut surprise de cette demande mais elle n’avait pas beaucoup d’argent et elle ne voyait pas de mal à faire plaisir à cet homme si gentil.
Frank se pencha vers elle et posa ses lèvres sur sa bouche, poussant sa langue vers la sienne. Elle fut un peu surprise mais trouva cela plutôt agréable. Elle prit le billet vert et sortit de la voiture. La gare routière était presque en face, de l’autre côté de la rue et elle s’y dirigea directement.
Il y avait des bus pour Pittsburg, Baltimore, Philadelphie mais elle choisit New York. Il y avait un départ à 18h30, qui lui permettrait d’arriver avant minuit. Elle n’avait pas l’habitude de sortir le soir mais elle se dit que même à minuit, elle trouverait bien un petit hôtel à New York.
Elle s’installa à l’arrière du bus et somnola pendant presque tout le voyage. Elle avait quitté la maison familiale sur un coup de tête et filait vers l’inconnu, la grande ville et ses merveilles. Elle n’aurait sans doute pas de mal à trouver un travail, même comme serveuse, et une petite chambre à louer. Il y en avait bien dans son village.
Elle était la dernière à descendre du bus. Comme elle disait « au revoir » au chauffeur, celui-ci l’interpella.
— Est-ce que tu as un endroit où dormir ?
— Non, pas vraiment, je pensais trouver un hôtel pas trop cher.
— Je m’appelle Luther, je peux t’offrir un café ? J’ai terminé mon service.
— Je ne bois pas de café, mais je veux bien un chocolat. Je m’appelle Cindy.
Luther était un homme noir au physique imposant mais il avait une figure bienveillante, un peu comme monsieur Parker, le gardien du collège. Il conduisit Cindy au bar de la gare routière. Ils s’installèrent à une table et Luther demanda à Cindy de lui expliquer pourquoi une jolie fille comme elle se retrouvait à minuit à New York, sans connaître personne.
Cindy raconta son histoire, y compris le baiser de Frank.
— Tu vas avoir besoin d’argent pour payer ton hôtel, dit Luther, si tu me laisses toucher tes seins, je te donnerai vingt dollars.
Cindy fut un peu étonnée mais se dit après tout que ça ne serait pas différent de ce que faisait Joshua quand il la faisait asseoir sur ses genoux.
Luther lui indiqua les toilettes proches où ils se rendirent tous les deux.
Luther fit glisser la robe sur les épaules de la jeune fille et écarta les bonnets de son soutien-gorge. Il posa les mains sur ses seins laiteux et les caressa doucement. Cindy fut surprise de sentir les pointes durcir et se tendre. Luther prit les tétons gonflés et les fit rouler entre ses doigts. Cindy trouva cette sensation agréable.
Luther lui tendit un billet de vingt dollars. Il sortit rapidement pendant qu’elle réajustait sa tenue.
Cindy demanda à la serveuse qui somnolait au bout du comptoir si elle connaissait un hôtel pas trop cher dans le quartier.
— On est en plein Manhattan ma belle, tu ne vas rien trouver d’abordable. Je peux te donner une adresse à Union City, ce n’est pas trop loin en taxi. Je peux en appeler un pour toi.
— Je veux bien, c’est très gentil à vous.
Un taxi jaune arriva très vite. La jeune femme donna l’adresse indiquée et regarda défiler les blocs d’immeubles, dans le bruit des klaxons et des sirènes. Le taxi emprunta Lincoln Tunnel pour rejoindre rapidement l’hôtel recommandé.
— Et voilà ma chérie, te voilà arrivée. C’est trente-cinq dollars.
— Tout ça ?
— Et oui, c’est le tarif de nuit. Tu as des problèmes d’argent ?
— Non, enfin, je n’en ai pas beaucoup, je vais chercher du travail.
Cindy raconta rapidement son histoire, y compris les épisodes avec Frank et Luther.
— Je m’appelle Sean, tu as l’air bien gentille. J’ai une fille qui doit avoir ton âge. Si tu me montres ton minou et que tu me laisses sentir ta culotte, je te donnerai cinquante dollars.
Cindy se dit que Sean devait avoir l’habitude de sentir les culottes de sa fille et qu’il voulait comparer avec celles des filles de la province. Sean avait baissé sa vitre. Debout devant la portière, Cindy souleva sa robe et fit glisser sa culotte de coton blanc. Elle la tendit à Sean tout en maintenant la robe relevée pour lui permettre de regarder ce qu’il avait demandé. Cindy avait une toison bouclée qui foisonnait sur son pubis.
— Ecarte un peu les poils, je ne vois rien.
De sa main libre, Cindy écarta les poils autour de ses lèvres. Ce faisant, elle effleura son clitoris et en ressentit un plaisir inconnu.
Sean lui rendit sa culotte accompagnée d’un billet de cinquante dollars et s’éloigna dans la nuit.
Cindy remit sa culotte avant de rentrer dans l’hôtel.
Elle sonna à la réception et un jeune homme ensommeillé sortit d’une petite pièce attenante.
— Je m’appelle Edgar, dit le jeune homme, qu’est-ce que je peux faire pour une si jolie fille à cette heure tardive ?
— Moi c’est Cindy. Je voudrais une chambre, s’il vous plait.
— Pour une seule nuit ?
— Oui, pour le moment. Je vais chercher du travail demain, ensuite je verrai.
— C’est quarante-neuf dollars la nuit, payable d’avance. Il y a un petit-déjeuner de six heures à neuf heures dans la petite salle au fond du couloir.
Cindy lui tendit le billet de cinquante qu’elle avait encore à la main.
— Reviens me voir demain matin, je pourrai de donner des adresses.
Cindy monta dans sa chambre et se laissa tomber sur le lit. Il était presque une heure du matin. Elle était fatiguée, mais elle avait quand même réussi à rejoindre New York et à gagner quatre-vingts dollars. Et ce n’était pas si désagréable.
Elle sombra rapidement dans un profond sommeil peuplé de songes dans lesquels des hommes l’embrassaient, lui caressaient les seins et la regardaient se caresser.
Le lendemain, elle prit une douche et s’habilla rapidement avant de descendre prendre son petit-déjeuner.
Edgar était à la réception et lui fit un petit geste amical.
Après avoir mangé un pan cake et bu un chocolat, Cindy revint voir Edgar.
— Alors ma belle, tu as bien dormi ?
— Oui, merci j’étais vraiment fatiguée.
— Et tu viens d’où comme ça ?
— De Jerseytown, en Pennsylvanie.
— Qu’est-ce qui t’amène à New-York ?
Cindy raconta ses aventures, sans omettre le baiser de Frank, les caresses de Luther et la demande de Sean.
— Je peux t’aider à trouver un travail. Viens derrière, nous serons plus à l’aise pour bavarder.
Cindy passa de l’autre côté du comptoir, dans un petit bureau dont Edgar ferma la porte.
— Je n’ai pas les moyens de payer cent dollars, mais si tu me laisses goûter ta chatte, je te rembourse la chambre. Je ne l’ai pas encore entrée dans l’ordinateur.
Cindy ne voyait pas bien ce que le jeune homme voulait dire par « goûter » mais elle pensa que les cinquante dollars de la nuit lui seraient bien utiles.
Frank la fit asseoir sur le bureau, releva sa robe et descendit sa culotte. Celle-ci était rose.
— Mets tes mains en arrière et écarte les cuisses.
Frank enfouit son nez dans la toison et Cindy sentit sa langue qui s’insinuait vers son sexe qu’elle sentait maintenant tout humide. Quand la langue du garçon commença à écarter les lèvres et tourner autour de son clitoris, elle ressentit le même plaisir que la veille, quand elle s’était caressée, mais en plus intense et son sexe se mit à couler de plus belle.
Quand Frank lui tendit le billet, elle se dit qu’elle avait de la chance de rencontrer des hommes aussi gentils avec elle.
Le réceptionniste lui donna l’adresse d’un petit studio de cinéma. Il connaissait le producteur qui recherchait souvent des figurantes ou des actrices débutantes pour de petits rôles. Il lui indiqua comment s’y rendre.
Cindy n’avait jamais pris le métro et elle se trompa de sens au moment de changer de train, mais elle finit par atteindre l’endroit indiqué, en fin de matinée. C’était un immeuble de briques rouges, assez ancien. Le rez-de-chaussée était réservé à une zone d’entreposage et à l’étage se trouvait plusieurs portes fermées dont l’une portait une petite carte de visite indiquant : « Dolphin Production ».
La jeune femme sonna et on lui ouvrit rapidement. Elle se présenta en précisant qu’elle venait de la part d’Edgar. La jeune femme qui lui avait ouvert la porte était très maquillée, elle portait des chaussures à talons hauts, comme Cindy n’en avait jamais vu, et une jupe très courte. Elle avait visiblement enfilé rapidement un blouson d’homme trop grand pour elle. Elle l’accueillit aimablement et la fit entrer dans une grande pièce, meublée principalement d’un canapé et de deux fauteuils. Dans un angle, il y avait un petit bureau sur lequel était posé un ordinateur et divers accessoires que Cindy ne connaissait pas. Deux projecteurs étaient accrochés au plafond. Une caméra était posée sur un trépied.
La jeune femme maquillée lui demanda d’attendre et sortit par une autre porte. Quelques minutes plus tard, un homme entra et se présenta.
— Bonjour, je suis Charlie, le patron de Dolphin. Tu as donc envie de faire du cinéma. Tu as déjà tourné ?
Cindy lui expliqua ses aventures, le stop, le bus, le taxi et Edgar le réceptionniste, qui lui avait donné l’adresse de Dolphin Production.
— Je te propose de faire quelques scènes d’essai ici, et si tout se passe bien, je te paierai cent dollars. Tu peux te déshabiller, je vais commencer à tourner.
Cindy hésita un court instant, mais se dit qu’elle avait montré ses seins pour vingt dollars et son minou pour cinquante. Elle pouvait bien le laisser filmer pour cent dollars.
La jeune fille commença à déboutonner sa robe.
— Prends ton temps ma chérie. Regarde l’objectif.
Cindy laissa la robe tomber à ses pieds et entreprit de dégrafer son soutien-gorge.
— Tu vas trop vite, fais glisser doucement les bretelles, caresse-toi les seins.
L’apprentie comédienne essaya de faire au mieux, même si elle ne comprenait pas tout ce qu’on lui demandait. Lorsqu’elle passa sa main sur ses seins, en regardant l’homme derrière la caméra, elle sentit à nouveau ses tétons gonfler. Elle les prit entre ses doigts et trouva cette sensation agréable.
Puis elle fit glisser sa culotte rose et se retrouva nue. Comme elle ne savait plus quoi faire, elle fit passer ses doigts dans sa toison comme Sean lui avait dit de faire la veille.
Charlie l’encourageait, la complimentant et la conseillant.
— On va faire une petite pose et puis on continuera avec Lana. Mets cette couverture sur tes épaules. Tu veux un café ?
— Non merci, je ne bois pas de café. Auriez-vous du chocolat ?
Charlie ouvrit la porte par laquelle il était entré et demanda : « Lana, tu pourrais faire un chocolat pour Cindy ? et tu viendras nous rejoindre pour la scène lesbienne ».
Cindy se demanda ce que c’était qu’une scène lesbienne mais comme elle avait été bien accueillie et que Charlie était gentil avec elle, elle ne s’inquiéta pas.
Lana revint quelques minutes plus tard avec le chocolat demandé.
Elle avait enlevé son blouson et sa jupe. A la place, elle portait un curieux soutien-gorge qui laissait voir ses seins, et une très petite culotte qui ne couvrait pas ses fesses. Cindy trouva que c’était très joli, mais sûrement pas très confortable à porter tous les jours.
Cindy but la moitié du chocolat et dit qu’elle était prête à continuer.
Charlie lui expliqua qu’elle allait tourner une scène d’amour avec Lana.
— Tu te laisses guider, Lana sait très bien s’y prendre.
Cindy ne voyait pas bien ce que Lana allait pouvoir faire, ce n’était pas un garçon, mais elle se laissa guider.
Lana l’allongea sur la grand canapé et commença par l’embrasser, comme l’avait fait Frank. Puis elle caressa ses seins, comme Luther l’avait fait, et prit les pointes durcies dans sa bouche, en les mordillant doucement. Cindy trouva cela très agréable. Enfin, Lana fit descendre ses doigts vers son sexe, écartant les longs poils pour bien montrer les lèvres, comme elle l’avait fait pour Sean. Lana découvrit ensuite le clitoris qu’elle prit entre ses lèvres, comme Edgar l’avait fait.
Derrière la caméra, Charlie avait ouvert son pantalon et tenait son sexe entre ses doigts. Cindy n’imaginait pas qu’il puisse être aussi gros. Il faisait aller sa main sur toute la longueur.
Lana pris sur le petit bureau un objet qui ressemblait un peu au sexe de Charlie. Elle le mit dans sa bouche, en le faisant entrer et sortir, comme un sucre d’orge. Quand il fut bien mouillé, elle le présenta à l’entrée du sexe de Cindy, écartant les lèvres pour le faire pénétrer. Le gode avait du mal se faire un chemin entre les parois serrées. Lana insista un peu et Cindy poussa un petit cri de douleur.
Lana ressortit l’objet dont l’extrémité était rougie.
— Charlie, cette fille est vierge, dit Lana.
— Merde, quel âge as-tu ?
— J’ai eu seize ans hier.
— Putain, qu’est-ce qui a pris à Edgar de nous envoyer cette gamine ?
Cindy semblait ne pas comprendre ce qui se passait soudainement. Elle avait bien aimé ce que lui faisait Lana. Pourquoi arrêter brusquement ? Elle avait bien eu un peu mal quand elle avait enfoncé cet objet mais c’était fini maintenant.
— Voilà tes cent dollars. Remonte dans le bus et retourne chez tes parents. Tu oublies tout ce qui s’est passé ici. Tu ne dis rien à personne.
— Mais je ne comprends pas. Qu’est-ce que j’ai fait de mal ?
— Tu n’as rien fait de mal ma chérie, bien au contraire, mais tu es bien trop ingénue. Cette ville n’est pas faite pour toi.
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