Pris en flagrant délit

4 minutes de lecture

Traquer ma sœur ne me plait absolument pas hors, si je suis là, cachée dans une ruelle, à vingt-trois heure, c’est que je la soupçonne de fréquenter de mauvaises personnes. Mais, comment je m’en doute ? C’est simple, étant donné que je dors à l’école en attente d’un appartement, je l’a voit rentrer plus tard, en tenue légère sous un manteau de fourrure noir.

Le départ de Roberto date d’il y a deux semaines, ce qui la plonge encore plus, dans un état profond de solitude. En plus, la tournée va durer finalement, un autre mois.

Elle travaille moins, mange moins et n’a pas revu la thérapeute. Carmen ne sait pas rien de ma traque et ce n’est pas le moment de remettre en cause mes méthodes.

— Ma mignonne, tu es attendu.

Une voiture blanche se gare devant le banc du parc, où patiente ma sœur. Perdue, elle semble avoir froid voir à peur. Qui est-ce ? Je m’avance en même temps, qui s’installe sans le saluer. Le type ne démarre pas, il se maitrise pour ne pas éclater de rage.

Mes pas s’approchent au plus près pour remarquer…Sergio ! Le Sergio que je connaissais, celui qui m’a accueillie quand je traîner dans des bars pour commencer ma carrière de stripteaseuse.

Comment il connait ma sœur ?! Il va la briser à coup sûr, il faut que je l’a sorte de là au plus tôt ! Dès qu’elle sort de la voiture, je vais devoir l’affronter, ça passe ou ça casse. De retour à mes observations, il l’embrasse et lui caresse sa joue satisfait. Sans doute, l’a-t-elle saluait.

Je m’attends à ce qu’ils partent hors il lui parle un peu avant d’ouvrir son pantalon et l’à forcer à lui faire une fellation. Marta, Marta, ne t’abaisse pas à ce genre de chose, résiste ma sœur, fuit, cour et ne te retourne pas !

Elle ne bouge pas, paralyser, il la gifle violemment avant de lui tourner son visage en larme pour l’embrasser et forcer une seconde fois, ce qu’elle finit par faire. Je ferme mes yeux qui pleurent avec elle. Pourquoi ? Pourquoi, le mauvais sort et les Diables nous touchent toutes les deux ?!

Enfin, il semble heureux, il lui tapote la joue comme il faisait avec moi. Il l’a paye et exige par une autre gifle, qu’elle donne un carnet. Elle sort le cahier bleu en lenteur, il se le saisit et elle sort.

Il l’a laissé là, comme une poupée, comme un jouet. Marta compte les billets de dos et je saisie que Sergio n’est pas qu’un client. Que contient le carnet ? Je crains malheureusement qu’il y a des questions intimes. Elle s’est livré au serpent. J’espère qu’il ne sera pas trop tard.

Zut ! À force de réfléchir, je n’ai pas remarqué qu’elle a repris sa route. À distance, elle court presque, la route nous emmène contre un pont. Regardant l’eau sombre, je l’a rattrape au vol d’une tentative de suicide.

— Marta ! Non !

Surprise, elle s’accroche au poteau, ses pieds sur le mur. Prise en flagrant délit, son état ne démontre pas de colère de l’avoir suivi. Pour le moment, elle tremble, hésitant entre le vide ou moi.

— Marta, donne-moi ta main, redescend.

— Adela ?! Laisse, laisse moi, je ne mérite pas de vivre, c’est, c’est une erreur ! Ne t’approche pas ! Recule !

Ma main reste tendue, le vent se lève en cette soirée. Que lui dire de plus pour qu’elle me fasse confiance ?

— Marta, s’il te plait. Prend ma main, on va discuter. Je ne veux pas de mal, je veux juste t’aider.

— Adela….

— S’il te plait, je suis ta sœur, fait moi confiance. Jamais ne te laisserais tomber !

— Deux fois tu l’as fait ! Deux fois ! Jamais deux sans trois !

Elle pleure à nouveau ce qui me permet de l’a récupérer. Elle s’accroche à moi et je l’enlace jusqu’à qu’on s’assoit contre le mur.

— Tu me suis hein ?!

— Je m’inquiète pour toi Marta. Tu es différente, plus isoler, plus silencieuse. Tu sors tard en tenue qui m’évoque la prostitution. Et puis, ce n’est que le premier soir où je surprends. Je t’ai vu avec un homme que je connaissais très bien, il te paye, donc tu te prostitue.

— De temps en temps…

— C’est déjà grave Marta, déjà grave. En revanche, tu lui as donné un carnet, de quoi il s’agit ?

— Tu le connais ?

— Sergio, je travaillait pour lui en tant que stripteaseuse. Comment tu l’as rencontré ?

— C’est mon choix…

— Marta…

Elle hésite avant de tout me balancer. Pendant que je sèche ses joues, je reviens au détail étrange :

— Notre oncle est vraiment bizarre, je l’ai de suite pensé. S’il avait vécu la même expérience que toi, pourquoi rien nous dire ? Pourquoi ma mère n’est pas au courant ? Et donner un numéro…Bon, tu as donné à Sergio, ta vie dans un jolie paquet cadeau, si tu continue à le revoir, il va s’en servir pour te retourner le cerveau.

— Les gens changent tu sais…

— Il peut te raconter toutes types de thérapies alternatives, ce n’est que du mensonge. Car, te forcer à t’abaisser à ce genre de niveau, payé, frapper, je doute fortement que ça canalise tes traitements.

— Il voudra que je le revoie.

— Ce n’est que la deuxième fois, il n’est jamais trop tard pour refuser. Tu me promets de ne plus y aller ? De reprendre tes cours ? Bien et s’il t’appelle, de tout me dire ?

— Oui Adela…Au fait, vous avez trouvé l’avocat ?

— Pas encore.

— Dit rien à personne surtout pas à Roberto….

— Je te le jure. Allez, rentrons au chaud. On va discuter encore un peu si tu le souhaites.

Elle ne dit plus rien jusqu’à la voiture. Je l’a laissé se coucher bien que comme moi, une nuit blanche, risque de mieux se passer.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Lapasseused'histoires 2 ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0