Un souffle de misère
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J'entends les sons de la destruction
La ville est dans un tas de poussière
Mon cœur est en indignation
Un souffle de misère
Le crachat des tirs de fusils
Une pluie d'obus rugissant
Résonne des milliers de cris
Le soleil se couchant
La défaite est proche
Je continue de courir
A l'espoir je m'accroche
Plutôt que de mourir
Les pas des soldats
Tombant un à un
Ainsi le vent s'arrêta
Jouant un dernier refrain
Du sang sur les mains
Aucun autre demain
Aucun autre lendemain
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