Chapitre 6 : la petite porte

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"Ouiiiiiiiiiiiin ! Ouiiiiiiiiiiiiiin !

C'est une fille ! C'est une fille !"

Depuis ce moment là, je suis maudite. Adorée par ma famille, détestée par le reste. Cependant, je n'ai pas vécue une mauvaise enfance en soit. Je me souviens des nombreux fous rires avec mes parents, des jeux avec ma sœur, de toute les petites chose qui font le bonheur d'une enfant délaissée en dehors de son cercle familiale. Je n'avait aucune n'amis, juste une amie, ma sœur. Mais je n'avais aucun ennemi, et pourtant ils étaient en nombres. Mais je ne les voyais pas. J'étais encore trop jeune et trop pur pour m'apercevoir du mal autour de moi. Alors qu'il n'étais pas très loin de moi. Il a même déjà vécu dans ma chambre.

C'était ma tante Annabelle. Elle m'isultait de tout les noms. Quand elle est venue habitée chez nous durant un mois entier, on a décidé qu'elleserait dans ma chambre pour en même temps prendre soin de moi étant donné que j'étais jeune et précoce. Mais nombre de malheurs m'a-t-elle fait vivre. C'est durant cette année que j'ai apris à parler et mon premier mot fut "Annamoche". C'est ce que répétait ma sœur au fil de la journée en supliant mes parents de changer ma tante de chambre. Mais ma mère était trop aveuglée par l'emprise qu'avait sa sœur sur elle et de sa soit-disante gentillesse qu'elle lui faisait part quand elle était jeune et que découvrirai à mon tour focément. "Les débuts sont toujours hostile, aprenez à vous connaitre !" me disait-elle. Et moi, je pensais la même chose, encore plus aveugle qu'elle que j'étais. Mais ma sœur continuait à répéter ce nom et ne se cachait même plus pourncela. Alors c'est ce mot que j'ai crié du plus fort pensant être une sorte de compliment : "Annaloche !!!". Tout ce que j'ai récolté fut une gifle et une privation de diné. Mais je sentais que un message était passé chez ma tante, qu'elle semblait plus distante avec moi à cause de ça. En fin je le croyais, je l'espérais un peu, au fond de moi.

Mais non, rien, je n'ai rien reçu à part encore plus d'insultes. "Tu es la honte de notre famille." "Tu ne mérite même pas de vivre." "Tu es une erreur de la nature." "Tu es une moins-que-rien." "Tu..." "Tu..." Tu..." et ça n'en finissait pas. À force, je l'ignorais et je l'ai carément oubliée. Ce n'est que maintenant que je me souviens en cherchant dans ma profonde mémoires. D'ailleurs, un autre évènement me vient du mal qui était autour de moi mais que je ne voyais pas.

Mon oncle Grant, demi-frère de ma mère, était venu nous visiter à la maison vers mes cinq ans. Je savais déjà parfaitement parler, marcher, réfléchir et tout le blabla. Il discutait avec mes parents à la deuxième salle d'invitation des invités spéciaux. J´étais passé devant et par pur curiosoté, j'ai passé ma tête par l'entrouverture de la porte. Je le voyait calmemant assis face à mes parents. Soudain, il me vit et sa mine se fronça tout d'un coup. Mais vu que ça parraissait bizare devant mes parents, il redevint normal et continua de discuter comme si de rien étais. Mais souvent, il me jetais des regards noirs et interrogatifs comme si j'étais une étrangère alors que j'étais sa nièce. Enfin, sa demi-nièce. À un moment, il a coupé mes parents et, chuchotant pour ne pas que je l'entende même si je l'entendais quand même, il remarqua à mes parents :

"C'est votre seconde fille la, à la porte ?

- Oui oui, c'est elle, dire't mes parents en se retournant pour voir de qui mon oncle parlait puis en se recalant face à lui.

- C'est celle qui n'a toujours pas de pouvoir et qui veut devenir "rechercheuse d'histoire" ? Celle qui est née sous le signe du Judas ? Celle qui n'a pas d'avenir ? Qui est l'étrangère de notre famille ? Qui...

- Grant, c'est bon, on a compris, le coupa ma mère. On peut continuer ?"

J'avais très bien entendu, très bien compris, et pourtant je ne ressentit pas de la haine à ce moment là. Ni de la tristesse d'être rejeté. Juste de l'ennui de la discution de mes parents. Comme si je n'avais rien à faire du dicours de mon demi-oncle. C'est d'ailleur à ce moment là que je l'ai considéré comme mon oncle et non mon demi-oncle.

Tout cela à cause d'une chose : j'étais différente. Je suis née dans une famille noble d'Anima. Dans ma famille, ils sont tous nés sous des signes liés à l'ange, au fils où à la Vierge. Le plus lointain est celui du Jacques. Tous ont un pouvoir sensoriel ou du moins lié aux sentiments, l'ont découvert avant leur dix ans et ont faits leur éveil pendant leur puberté. Tous ont un métier qui aide notre société à fonctioner ou la prépare pour l'avenir. Bref, moi, je suis tout l'inverse. Je suis née sous le signe du Judas lié au Démon, tout le contraire des autres. Mais grand-monde raconte que les signes n'agissent pas grandement dans la vie. Mon pouvoir, je ne l'ai découvert qu'à mes quinze ans, déjà adolescante, et en plus il est plus lié au déplacement qu'à autre chose, et je n'ai toujours pas fait mon éveil. De plus, ma profession dont je rêve de puis ma tendre enfance est plus axée sur le passé que sur l'avenir. De tels combos d'inperfections, il n'y n'en a jamais eu dans l'histoire de ma famille, et même peut-être au monde. Seule ma mère en a eu le plus mais elle s'est mis ensuite dans le droit chemin en étant pdg d'une entreprise de création futuriste, ce qui ´est et ne sera pas mon cas.

Je suis différente, mais ça ne m'a pas génée. Jusqu'à maintenant où quelqu'un arrive dans ma vie et veux me tuer parce que je lui ressemble au lieu de ressembler à ceux à qui je devrai ressembler. Où va le monde...

"Alex !? T'es où ? Montres-toi ! Laisse William tranquile !"

Je répète cette phrase en boucle tandis que je me balade de lieu en lieu à la recherche du ravisseur de mon frère. Il est sans doute en train de faire la même chose en cherchant mon frère. Le gagnant de cette course ne sera pas seulement le plus rapide mais aussi le plus chanceux. Le premier qui trombera sur son trésor aura gagner. Le mien est mouvant, mais celui-là même à un trésor fixe dont je connais le lieu mais lui non. Je pourrais très bien le déplacer, mais cela condurai à risquer la vie d'autre personne. En effet, Alex en a après William, mais il peux très bien changer d'avis et se mettre à la poursuite de quelqu'un d'autre dans ma famille. Je dois donc tous les protéger en les réunissant dans un même lieu. Pour cela, j'aurais besoin de mon éveil car je ne peux pas faire plus d'un portail en cinq minutes. Quand j'aurais terminé, je partirai chercher William et nous nous défendrons enfin tous contre Alex, enfin, s'ils accèptent. Voilà mon plan pour lutter contre Alex. Il se nomme "la puerta vs el portal" et il a débuté il y a déjà quinze minutes.

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