Jour 3
– Hé bien ! Vous souriez ce matin et ce, avant même de relire le chapitre précédent, c’est une très bonne attitude !
– Oui docteur, j’ai l’impression que mon histoire m’appelle… Vous croyez que c’est possible à ce stade ? Je veux dire, est-ce que les histoires embryonnaires peuvent communiquer avec leurs auteurs ?
– Tout à fait ! Votre histoire est bien plus qu’un amas de lettres et de mots, vous savez et avant même de naître complètement, elle entend tout ce que l’on dit…
– Je vais l’appeler moi aussi, alors ! J’ai hâte de m’y mettre !
– Mais attention, il faut veiller à ne pas la brusquer quand même. Souriez-lui, envoyez-lui des pensées accueillantes, mais ne lui forcez pas trop la main. Il faut la laisser venir d’elle-même au risque qu’elle se rétracte… Ne perdez pas votre enthousiasme, mais sachez apprivoiser votre désir. Et puis n’oubliez pas de faire des pauses, mon jeune ami et hydratez-vous.
– Merci pour vos conseils docteur, je vais faire attention…
– Bon courage.
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