– On dirait que vous êtes finalement parvenu à poursuivre le travail, hier, non ?

– Oui, ça va un peu mieux… Je n’ai pas réussi à pousser autant que je voulais sur les touches, mais j’ai l’impression que les mots reviennent tout doucement. J’ai essayé de prendre un peu de recul.

– Un peu comme votre personnage, quoi… Bon, l’important c’est que vous ne lâchiez pas, parce que je sens que vous avez encore beaucoup de choses à raconter pour libérer complètement votre histoire.

– D’ailleurs, j’ai parfois le sentiment que ça pourrait être tellement long que je ne finirai jamais, mais je ne sais pas si je pourrais poursuivre le travail à ce rythme, docteur, au-delà des 50 000 mots.

– Chut, chut, chut. On ne parle pas de ça. Pas encore. Vous verrez bien une fois que vous y serez. En attendant, profitez de cette longue journée d’écriture qui vous attend et rappelez-vous de prendre du plaisir.

– Oui, merci.