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Je vais te tuer, te bouffer, t'arrachée les tripes, les os et tes cordes vocales jusqu'à ne plus avoir de force dans mes mains.

Je ferai tout pour que tu souffres, que tu me supplies d'arrêter, que tu me dises de t'épargner à genoux.

Mais plus jamais de pitié avec toi, quand tu pleureras je rigolerai, quand ton sang coulera sur mes mains, je serai l'être le plus heureux au monde.

Tu m’as fait trop souffrir pour que je te pardonne encore une fois, que j'efface tes actes de ma tête, je ferai bien pire que ce que tu m'as fait depuis que je t'ai connu, que je connais ton visage, tes émotions, la solitude et la rage que tu peux ressentir. Je sais tout de toi, et toi hélas tu me connais trop bien également. Mais depuis déjà quelques années tu ne me regardes plus, tu m'épargnes, tu me vois comme ton objet pour te défouler de tout ce que ta journée t'a donnée.

Tu te venges des autres en m'interdisant tous mes droits, tout ce que je désire. Tu ne m'as jamais comprises, jamais entendue, jamais prises au sérieux.

Et quand j'avais besoin de toi, de ton soutient, tu me criais tous les reproches du monde auquel je n'avais, pour la plupart du temps, pas assisté.

Tu me haïs et j'ai appris à te haïr autant que toi, nous sommes deux ennemis qui doivent se supporter chaque jour contre leurs grés. Sauf entre toi et moi, il y a une différence, même plusieurs, des innombrables, je suis armée, tu n'as même pas d'épée. J'ai courage, tu fuis dans ton trou à chaque chose nouvelle, je suis forte, tu es faible pour épreuves. Et pour finalisée le spectacle, j'ai de la mémoire, alors que toi tu plonges dans l'oubli chaque fois qu'une nouvelle journée commence, tu fais comme si rien ne c'était passée entre nous, comme si nos cris, nos confrontations avaient plongées dans le noir infini, et tu te mets à m'aimer de nouveau, à vouloir être proche de moi, sauf que je n'ai pas oubliée rien de tout ce que tu m'as fait, et que j'ai dû subir.

Je regrette fortement que la première chose que j'ai vu dans ma vie, se soit ton visage et tes yeux, et de t'avoir donnée mon sourire remplit de confiance et d'amour, et plusieurs mois plus tard de t'avoir appelé "maman". Ce que tu n'es et que tu ne seras jamais dans mon cœur.

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