EMMÈNE-MOI - 4 - BLANC -

12 minutes de lecture

Pourquoi ce matin, pourquoi maintenant, pourquoi, seulement ?

Je flotte !

Je ne ressens plus la pesanteur !

Je ne ressens plus le poids de mon passé, de mes fautes, de mes tourments.

Je ne comprends pas.

Est-ce une punition ?

Je flotte !

Je ne ressens qu’un liquide !

Je ne ressens rien de ce que je connais.

Je ne respire pas.

Est-ce que je suis mort ?

Quel est ce fil qui retient mon ventre ?

Quel est cette sensation de douceur ?

Pourquoi n’ai-je pas mal quand je me cogne ?

Pourquoi me sens-je comme un bienheureux ?

Pourquoi ces vibrations m’apaisent-elle autant ?

Pourquoi ce qui semble être des caresses est-il si bon ?

Pourquoi me sens-je si faible ?

Pourquoi me sens-je si petit ?

Pourquoi n’ai-je pas de dents ?

Pourquoi ne ressens-je pas l’enfermement dans cette noirceur que je ne peux que deviner ?

Parfois je ressens une douleur, qui n’est pas la mienne, pourquoi ?

Pourquoi me sens-je protégé alors que je devine une inquiétude ?

Pourquoi ressens-je une violence qui n’est pas la mienne ?

Pourquoi ne suis-je pas moi ?

Mais qui est-ce, moi ?

Pourquoi cela m’obsède de t-il autant ?

* * *

Un long couloir blanc s’étire maintenant devant moi.

  Il n’y a ni odeur ni portes.

  Il est lumineux au point d’en être aveuglant.

  Il me laisse un sentiment d’inexistence.

Comme des pointillés, nous avançons.

Je ne suis pas seul.

Nous sommes tous identiques.

Des êtres éthérés à la façon des slims d’un manga.

C’est quoi un manga ?

C’est un dessin.

C’est quoi un dessin ?

Chaque mot qui défile est une question, une incompréhension autant qu’une évidence.

Nous, pointillés, poursuivons notre trajet, vers quelque chose, vers quoi, je ne le sais pas ?

Je me sens limité, mais curieux, ignare, mais furieux.

C’est quoi, être furieux ?

C’est, ne pas être content.

C’est quoi ne pas être content ?

Pourquoi sens-je que je sais, que c’est là ?

La réponse ne me vient pas.

Pourtant je le ressens, si simplement !

Pourquoi dirait-on que les réponses me sont refusées ?

C’est comme si j’avais été dépouillé de mes pensées, de ma capacité à raisonner.

Je suis un pointillé, parmi tant d’autres, qui avance dans son tourment.

Je suis un rien qui attend, patiente vers quelque chose que je sais inéluctable.

Il y a un homme plus loin…

Je sais que c’est un homme...

Pourquoi est-ce un homme ?

Je ne sais pas…

Pourtant, je sais que c’est un homme !

Il est assis derrière un bureau noir à la façon d’un cube.

Sa peau est blanche et lumineuse.

Oui lumineuse, comme pourvue de milliers d’éclat de diamant scintillants !

Je ne comprends pas tous ces mots qui défilent.

Ses cheveux sont d’un gris qui brille comme un ciel d’automne déchiré par le soleil.

Ils sont absolument gominés, aucun ne dépasse.

Ses sourcils sont noirs de jais.

Ils surmontent de grosses lunettes en plastique également noires.

Elles recouvrent des yeux gris, si gris…

Ils semblent vous peler à la façon du rasoir le plus effilé.

Il est habillé d’une veste de costume d’une blancheur immaculée.

Il est habillé d’une chemise d’un noir profond et d'une cravate blanche assortie.

Ses mains gantées de blanc sont posées à plat sur le bureau.

Il reste parfaitement immobile, rien ne bouge autour de lui, tout est figé.

Après un moment avec chaque pointillé, une flèche indique sa droite.

Tout est figé, exception faite de ses yeux !

La couleur est animée du tourbillon d’un ouragan aux nuances infinies de gris.

Dans une incompréhension je suis.

Est-ce un sentiment ?

Qu’est-ce qu’un sentiment ?

Il ne reste plus que quelques points avant mon tour.

Mais mon tour de quoi ?

De suivre les autres points égarés vers ce passage à sa droite ?

Je ne comprends pas, je ne comprends rien.

J’aimerais savoir !

Il n’y avait rien à savoir.

C’est maintenant mon tour.

Ces yeux gris me transpercent !

Ils me saisissent !

Ils me décortiquent !

Ils me découpent !

Ils me dissolvent.

« Je suis Matthieu » me dit une voix.

Ses lèvres sont pourtant aussi figées que son visage est de marbre.

Ses yeux achèvent ma dissection moléculaire.

Je me sens microscopique, infiniment nombreux mais « éparpillé façon puzzle ».

« Je sais qui tu es, je t’attendais avec impatience » !

Moi, mais pourquoi ?

Ces yeux, qui me décryptent, font sauter un verrou, « regarde, et dit moi qui tu es ».

Je suis Gun J, ou Beau Parleur, et je suis mort !

La lanterne cinématique de ma vie fait défiler les images de mon existence sous les soleils de la haine, de la violence et de la mort.

Je suis Garrett junior, né de Lola Belle Gueule, prostituée camée, et de Garrett le Bull, son pimp et exécuteur des Powder Riders, un gang de motards de triste réputation et de profession dans tous les vices.

Je suis né dans une des chambres de l’hôtel attenant au Club où les filles exerçaient leur besogne.

Lola enceinte avait un succès retrouvé auprès de tous les pervers de gros ventre à baiser.

Il paraît que je suis né recouvert du sperme de son dernier client qui a continué son ouvrage alors qu’elle perdait les eaux, « le meilleur coup de ma vie » hurle-il sur les images qui défilent.

C’est Serre-Pie la Nourrice qui me met au monde.

Je suis déjà camé à l’héro et en manque.

Ma mère meurt d’une hémorragie en hurlant pour avoir un fix.

Les secours ont traîné des pieds pour venir dans ce lieu de perdition.

Ils me conduiront en désintox !

Mon père hurle qu’il a un fils.

Il part se bourrer la gueule avec ses potes.

Je suis en manque, et déjà, seul, à l’hôpital.

Serre-Pie, de son vrai nom Soizic, est la milkmaid du Banshee.

Elle sera ma nourrice.

Elle sera la seule personne à me donner quelques grammes de ce qui se nomme « amour ».

Aucun de ces sept enfants n’a survécu plus de trois jours.

Elle est l’archétype de la nourrice noire-américaine des plantations de coton sudistes.

La milkmaid cultive ce look avec sa charlotte blanche, sa grande jupe noire, son haut blanc et son corset noir d’où déborde son énorme poitrine.

Le lait blanc transparaît sur sa peau d’ébène, fait bander ses babie’s comme elle les nomme.

Moi, ce breuvage m’a nourri.

L’influence du Club est grande.

Personne ne s’est opposé au fait qu’un bébé soit élevé, dans un lieu de perdition, par des prostituées et des régulières !

En même temps, qui aurait pu s’y opposer ?

J’ai donc grandi dans la salle commune du club ou dans une chambre du Banshee.

Ma berceuse, les sons des verres qui s’entrechoquent, les hurlements des membres et des clients, les gémissements des prostituées « assistantes maternelles », les râles des michés, et avec les odeurs d’alcool, de foutre, de sang et de parfums fleuris ou aigres.

Le Banshee, c’est une trentaine de chambres dont beaucoup sont occupées par les gagneuses du Club. Certaines sont louées contre pourcentage à des occasionnelles ou des invitées comme Soizic.

Il y a Mother Mistress, enseignante dans une ville voisine et Dominante qui m’a appris à lire, et j’ai lu, beaucoup, à écrire et à compter, entre les séances de dressage de ses soumis.

Il y a Scary Dildo, une bibliothécaire maigrichonne qui fait de la cam sur le net avec de godes monstrueux. Elle invite ses meilleurs donateurs à venir la fister en direct, contre rémunération, cela s’entend.

Son corps est couvert des cicatrices laissées par son ex-mari.

Ce dernier aurait fini dans la chaudière du Club, ou elle s’était réfugiée, alors qu’il poursuivait Caroline, de son vrai prénom, avec un sabre.

Elle me lisait parfois des histoires pour m’endormir.

Il y a aussi, Caliente Tattoo, tatoueuse officielle du Club, Abigaël, qui m’a appris à dessiner, et tant d’autres qui se sont relayées et ont fait mon éducation…

Je ne suis pas allé à l’école.

Dès que j’ai commencé à marcher et à parler, mon père s’est enfin intéressé à moi.

Qu’est-ce qu’un exécuteur peut apprendre à son fils d’autre, qu’être un exécuteur lui-même.

Quoi de plus exaltant pour un enfant que de jouer avec des armes, d’apprendre à les démonter les remonter, puis d’apprendre à tirer, et je visais juste.

J’ai ensuite passé mon adolescence à cogner, tuer, torturer... et à baiser.

Le Club, c’est aussi ça, une enseigne de tueur à gage.

Le temps faisant, j’ai eu ma moto, mes badges, dont le 1%, et mes contrats.

Partout où j’allais, j’inspirais la terreur.

Plus le temps passait plus je ressemblais physiquement à mon père et son format bûcheron canadien.

A la différence de beaucoup de mes frères chevelus, j’avais une coupe militaire qui accentuait plus encore la dureté de mes traits.

Dans cette vie de débauche, de terreur et de meurtre, j’avais cependant un gros défaut en comparaison de mon père.

J’étais un chien fou.

Je pensais que rien ne pouvait m’arriver, que j’étais le meilleur.

Est-ce cela qui aura été ma perte, je n’en sais rien.

Mais ce qui est certains, c’est que je suis mort et que je parle de moi au passé.

Peut-être ce souvenir ne m’est-il pas autorisé ?

« Il ne l’est pas » me souffle Matthieu.

« Cependant, tu gardes plusieurs fêlures en toi » me dit Matthieu.

Et c’est vrai !

La première, je ne sais de ma mère que ce qui m’en a été dit, je n’ai même pas une photo.

La suivante, j’ai lu l’amour et j’aurais voulu le goûter. Je ne savais pas comment faire.

J’ai lu que l’amour faisait mal, je l’ai exclu de mon existence.

Est-ce qui a fait de moi cette personne sans cœur ni état d’âme qui pouvait tuer femmes et enfants.

La dernière, parmi beaucoup, de ne pas avoir pu trouver qui j’étais, ce qui ne fonctionnait pas en moi.

Ce faisant, plus le temps s’écoulait, plus je faisais n’importe quoi, prenant de plus en plus de risques.

Ne cherchais-je finalement pas à en finir ?

Ne cherchais-je finalement pas à faire souffrir autant que je souffrais ?

Ne cherchais-je finalement pas à être englouti dans les tourbillons de Haine et Souffrance ?

« Sais-tu qui sont les personnes qui sont à la droite de Dieu », me demande Matthieu ?

Oui je sais, celles qui seront sauvées.

« Sais-tu qui sont les personnes qui sont à la gauche de Dieu » me demande encore Matthieu

Oui, celles qui sont voués à l’enfer, qui seront damnées.

« Je dois te dire, Garrett, que ton cas a été âprement discuté avec le Royaume des Enfers.

Pour une fois, et pour aussi surprenant que cela puisse paraître, nous avons eu un accord te concernant.

Satan te l’expliquera lui-même.

Je te surveillerais, d’ici que tu te présentes à nouveau devant moi ».

Sous des millions de « oh » moléculaires de surprise, je glisse à sa gauche sans ne pouvoir rien faire d’autre.

J’entame ma descente vers mon rendez-vous avec le Prince des Enfers.

C’est comme si j’avais été dépouillé de mes pensées, de ma capacité à raisonner.

Je suis un pointillé insignifiant qui avance à nouveau dans son tourment.

Je suis un rien qui attend, patiente vers quelque chose que je sais inéluctable.

Il y a un homme plus loin…

Je sais que c’est un homme...

Pourquoi est-ce un homme ?

Je ne sais pas…

Pourtant, je sais que c’est un homme !

Il est assis derrière un bureau noir à la façon d’un cube.

Sa peau est rouge, lumineuse.

Oui lumineuse comme pourvue de milliers d’éclat de rubis scintillants !

Je ne comprends pas tous ces mots qui défilent.

Ses cheveux sont noirs et brillent comme les plumes d’un corbeau sous le soleil.

Ils sont absolument gominés, aucun ne dépasse.

Ses sourcils sont noirs de jais.

Ils surmontent de grosses lunettes en plastique également noires.

Elles recouvrent des yeux noirs, si noirs…

Ils semblent vous peler la peau à la façon du couteau le moins affûté.

Il est habillé d’une veste de costume aussi noire que la nuit.

Il est habillé d’une chemise d’un rouge profond avec une cravate noire assortie.

Ses mains gantées de rouge sont posées à plat sur le bureau.

Pointillé esseulé, une seule flèche indique sa gauche.

Il est parfaitement immobile, rien ne bouge autour de lui, tout est figé.

Tout est figé, exception faite de ses yeux !

La couleur est animée du tourbillon d’un ouragan aux nuances infinies d’onyx.

Dans une incompréhension je suis.

Est-ce un sentiment ?

Qu’est-ce qu’un sentiment ?

C’est mon tour.

Mais mon tour de quoi ?

Je ne comprends pas, je ne comprends rien.

J’aimerais savoir !

Mais c’est comme s’il n’y avait rien à savoir.

C’est maintenant mon tour.

Ces yeux noirs me transpercent !

Ils me saisissent !

Ils me décortiquent !

Ils me découpent !

Ils me dissolvent.

« Je suis Lucifer » me dit une voix aux accents de souffre.

Ses lèvres sont pourtant aussi figées que son visage est de marbre.

Ses yeux achèvent ma dissection moléculaire.

Je me sens microscopique, mais infiniment nombreux et « éparpillé façon puzzle ».

« Je sais qui tu es, je t’attendais avec impatience » !

Moi, mais pourquoi ?

« Frère Matthieu et moi-même avons parié te concernant »

Oui, Matthieu, mon souvenir s’éveille.

« Rares sont ceux qui, comme toi, n’ont aucune bonne action à leur répertoire ».

« Rares sont ceux qui, comme toi, ont accumulé tant de noirceurs à leur répertoire ».

Je n’ai aucun doute à ses paroles.

« Tu serais l’époux idéal de ma Faucheuse »

« Regardes, elle était gravée sur ton dos ».

Les images de la lanterne défilent à nouveau.

Caliente encre ma peau du dessin de la mort.

Elle est magnifique.

Elle semble pouvoir prendre vie.

Ses mains osseuses fauchent du tranchant de sa lame le fil des existences qui alimentent ces lieux.

Elle prend une vie brumeuse dans la main gantée de Lucifer alors que mon dos s’efface.

Elle danse, danse et danse !

Elle danse sa danse, la danse de la mort, la danse de La Faucheuse !

Elle virevolte dans les arcanes de sa danse macabre.

Elle tranche l’air en arabesque de son arme funèbre.

Dans un clap de fin, Lucifer referme sa main.

Il fait disparaître son mercenaire du trépas.

« Tu deviendras mari et faucheur à son bras si tu persistes dans le mal »

« Tu deviendras un soldat de Dieu si tu acceptes de faire le bien »

« Tout recommenceras encore et encore sans un choix clair ».

« Nul pari ne serait exister sans tricherie du Diable »

« Ma Faucheuse est informée que tu es son promis »

« Elle attends son époux depuis la création »

« Elle sera mon bras pour que tu sois sien »

« Ma Faucheuse est déjà pleine de haine pour toi »

« La Faucheuse : elle n’aime pas, elle hait,

elle ne fait pas l’amour mais la haine,

elle ne caresse pas mais déchiquette,

elle ne câline pas, elle est brutale,

elle ne jouit pas, elle souffre mille morts,

et toi aussi ».

« Elle est ma création, ma vierge des enfers qui pourvoit aux deux royaumes »

« Ainsi sont les termes du pari :

tu naîtras fille et répondra au prénom de Virginie,

ta vie sera selon le hasard de père,

tu seras spectateur vivant de sa vie dans son corps,

il n’y aura donc aucune ingérence de ta part,

à ses vingt et un ans tu deviendras qui elle sera devenue,

avec tout ce que tu as été ».

« Choisiras-tu le bien, le mal ou recommenceras-tu avec la mémoire de tes vies antérieures ?

Père en sera l’arbitre, mais s’il clôt le pari, ce sera définitif, et sans retour ».

« Avant que tu ne partes vers ta vie de Virginie, J’ai promis une étreinte à ma Faucheuse »

« Pars maintenant ».

* * *

La douleur de mains griffues déchirant ma peau fait exploser mes terminaisons nerveuses.

Je découvre deux yeux d’abysse qui essayent d’extirper mon âme toute neuve.

Des lèvres parcheminées au goût de cendre s’éprennent des miennes.

Une langue serpentine s’enroule autour de la mienne et la brûle de son acide.

Je subie sans pouvoir bouger.

Je subie cette main qui s’est déplacée pour venir égratigner mon membre.

Putain de merde, je bande pour la mort et j’aime ça !

J’ai envie de hurler, mais je n’y parviens pas.

Je voudrais m’enfuir, mais pourtant j’en veux encore.

Nooooon, haine moi encore ma Faucheuse !

Ouiiiii, fait moi encore suffoquer avec ta langue !

Nooooon, découpe encore ma peau de tes griffes !

Ouiiiii, je t’haine et je te veux ma Faucheuse !

Nooooon, je veux sentir ta chatte gorgée d’épines barbelées !

Ouiiiii, nooooon, ouiiiii, nooooon…

Non, non, non, non, non…

Je ne veux pas quitter ta haine qui me berce,

Oui, oui, oui, oui, oui…

Comment ça, je hurle,

Comment ça, j’entends,

Qui me tire des bras de ma haine adorée ?

Qui veut me faire quitter notre lit de ronces fraîches ?

Je ne flotte plus, tout est pressé autour de moi.

J’ai l’impression d’être une énorme bite qui s’enfonce dans un cul virginal.

Il dirait putain mais sortez-moi ce machin de là.

Je suis le machin qui vient au monde en quittant le lit de la mort !

Je quitte un regard abyssal pour le visage enfiévré d’un homme masqué…

J’ai quitté ma Haine pour sentir la peau et les mains pleine d’amour d’une mère.

Je sens, tout, mais je ne suis, rien.

Je ne suis qu’une conscience silencieuse dans ce corps.

Pour l’instant, avec ma haine et ma violence, revenues... intactes.

J’ai vingt et un ans pour baiser le mal et le bien et vivre au-delà du possible !

Ou vingt et un ans avant de retrouver ma Haine… et ourdir un plan…

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