LA FEMME EXISTE : JE LA CONNAIS.
Efface ces faciès entourés de marées !
Sont-ils bien orphelins ? Avortés, tes embruns !
Fantômes d'hôpital, nuls et non advenus !
Putain meurtrière, aspiratrice de destins !
Acharnée à durer ? Crève, empoisonnée !
Tu t'es figurée vague ? Où est ton élan nu ?
Vapeurs ! Poisons ! Fumées ! Carbonisée ! Tumeur !
Happé, silence, réduit, j'interroge une absence...
Sucés, mes os, mon dos s'est voûté, jusqu'aux pieds :
Bien chaussés pour durer ! Glacés, miroirs, lueurs !
Je l'ai foulée ton île et ma marche est cadence !
Martial, partial, brutal : le métal ? Mon allié !
Tonne après tonne, tu m'étonnes : j'ai tué !
J'ai saigné en dedans, engorgé par mon sang !
J'ai signé ton arrêt, nonobstant, tu persistes :
J'attends l'avis de décès, j'attends pour expirer...
Ma signature est rouge où ton corps est gisant :
Elle vise ta cendrée mais tes os insistent.
Écorché, asphyxié, j'inhale à l'infini
Le soleil de la Radieuse émise en haut lieu !
Elle m'envahit Femme née au cœur du Maestro,
Complet, radiant, puissant : la fin de l'agonie !
Émettrice en couleurs de ce qui rend heureux :
Je suis la femme en l'homme ordonnant les chaos !
EMAHO !
Annotations