La nuit, pour une fois, était légère et douce :

Le réveil était lourd mais c’est ça, un destin gourd...

Le réveil, très épais, a signé, étant sourd,

En le rêve hors du rêve, la mort qui éclabousse.

Le réveil était lourd mais c’est ça, un destin gourd :

Où me suis-je égaré ? Dans l’impasse où l’on glousse ?

En le rêve hors du rêve, la mort qui éclabousse !

Il nie rêve rêve et caprice, issues du sommeil demi-tour !

Où me suis-je égaré ? Dans l’impasse où l’on glousse ?

J’ai revu mes émois, mon passé sans détours :

Il nie rêve rêve et caprice, issues du sommeil demi-tour.

Le reste un silence où la pierre a sa mousse.

J’ai revu mes émois, mon passé sans détours :

Ce défilé réduit où plus rien n ‘éclabousse...

Le reste un silence où la pierre a sa mousse :

La nuit, pour une fois, émergeait au grand jour !