Le beurre et l'argent du beurre.
Le beurre et l'argent du beurre.
Plus curieux qu'un félin, ça n'existe pas.
Plus féroce qu'un loup, ça n'existe pas.
Plus habile qu'un félin, ça n'existe pas.
Plus protecteur qu'un loup, ça n'existe pas.
Mais il n'existe pas non plus,
Plus curieusement habile qu'un loup
Et plus féroce protecteur qu'un félin.
Affiche pour la BEIRM
(Bonne entente interraciale métamorphe).
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ANASTASIA
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C'était avec un grand sourire aux lèvres que je rejoignis le réfectoire bondé. Je fus accueillie par un brouhaha plaisant et vit que la plupart des tables étaient occupées par des loups prolixes et souriants. J'entendais avec plaisir rires et cris. Leur joie de vivre était décidément contagieuse.
La pièce était vaste, chaleureuse et dépouillée. J'appréciais cela. Les sorciers m’avaient bien trop habitué à un étalage de luxe et plus généralement des signes extérieurs de richesse, alors cette sobriété était très rafraichissante. Les chaises toutes simples pouvaient vous piquer de leurs échardes, et filer vos collants si vous n'y preniez pas garde. Les tables étaient faites en bois massif rustique qui résistait à tous les coups de sang de ces drôles de bêtes qui distribuaient avec une générosité extraordinaire leur affection. Les murs étaient nus et laissaient apparentes des pierres grises contre lesquelles j’appréciais de m'adosser afin profiter de cette fraîcheur qu’elles transportaient, si opposée à l'ambiance surchauffée des lieux.
Je foulai d'un pas vif le carrelage foncé en m'avançant vers Sofia qui me faisait signe de la main. Je m'assis auprès d'elle avec un sourire et lui rendit la brève étreinte qu'elle m'offrit.
Ces loups qui étaient devenus membres intégrants de ma famille raffolaient des contacts, c'était de preuves d'affections, des moyens de communiquer pour eux. Ce n'était pas toujours sensuel ou empreint de désir contrairement à la façon dont la société humaine l'interprèterait. Ils étaient plutôt comme une portée de chiots joueurs, qui passeraient leur temps à se lécher et à se blottir les uns contre les autres. Si je n'avais jamais réellement compris cette facette de leur caractère, je m'y étais faite, ce n'était pas désagréable non plus. Être câliné ne l'était que rarement, même si cela restait pour moi un déchirement, me rappelant ma propre enfance privée d’affection.
— Que disiez-vous de beau ?
Mes yeux furent attirés par le brusque rougissement de Nadia qui en disait certainement bien plus long sur la situation que tout ce qu’elle aurait bien pu confier.
— Je parlais de Dim’, admit immédiatement Sofia avec un sourire jusqu’aux oreilles.
J’aurais pu le parier ! Si nous n'étions pas vraiment proches toutes les deux, il y avait bien une chose que je savais sur Nadia : elle était amoureuse depuis de nombreuses années de ce fameux Dmitri. Et parole de voyante, le sentiment était partagé ! Simplement, ils se tournaient autour depuis des mois et jouaient avec une constance adorable au chat et à la souris. Depuis aussi longtemps, dans mon esprit, il ne restait qu'une inconnue les concernant... quand le chat attrapera-t-il la souris ?
Le rougissement de Nadia sembla s’accentuer encore à ces mots, mais était-ce même encore possible ? Elle tenta de dissimuler son émoi en laissant retomber ses boucles brunes devant son visage.
— Nadia me confiait que Dmitri l’avait d’ores et déjà invité pour une danse ce week-end !
Ah, dimanche… C’était pratiquement une officialisation, alors ! Quoi de mieux que la fête du Loup pour cela ? J’adressai un regard surpris à Nadia. Est-ce que Dmitri s’était enfin décidé à faire un premier pas ?
— Est-ce que … ? commençai-je, mais je fus interrompu par Sofia qui secoua fortement la tête avec un lourd soupir.
Apparemment, rien n’était encore fait. Je n’avais jamais vu un couple tâtonner autant avant d’enfin faire le grand saut. Encore moins chez les métamorphes. En même temps, j’avais rarement côtoyé une louve aussi timide et introvertie que Nadia et il fallait également prendre en considération le fait que bien que Dmitri soit un lieutenant de la meute, il n’était pas un loup, mais un félin. Et nous disions bien « comme chien et chat » pour qualifier une relation des plus tendues entre deux personnes, non ? La barrière des espèces avait toujours la dent dure dans notre monde…
Et puis, je n’allais certainement pas critiquer leur lenteur et hésitations, alors que j’avais la pleine certitude que je ne me jetterais personnellement pas non plus dans les bras que me tendait le destin. Enfin… tout ceci ne me concernait pas. Mieux, ce n’était pas de mon ressort ! Pour une fois, je pouvais faire comme tout le monde et regarder en me gaussant les gestes gauches du couple en devenir, parce qu’ils n’avaient pas besoin de moi. Quelle sinécure !
La discussion prit un tour moins intime sous l’égide de Sofia. Après tout, n’était pas fille d’alpha, qui voulait ! Et la farouche louve brune se détendit rapidement, à ma plus grande joie. Les émotions intenses ne me convenaient pas. Mon pouvoir y réagissait bien trop vivement pour que je le permette, surtout dans mon état actuel...
Le repas se poursuivit donc dans le rire. Nous joignions nos voix au joyeux brouhaha ambiant et mangions les mets gouteux cuisinés par la non moins délicieuse Ekaterina. Je ne me sentais jamais plus membre de cette meute que dans ces circonstances, quand je me fondais si parfaitement à son ambiance, quand je m’accordais à son cœur qui battait tranquillement, à sa douce et rassurante intimité. J’adorais cette meute !
Le repas achevé et la discussion tarie, je joignis mon pas à celui Sofia qui se dirigeait vers le bureau de son père. J'aimais beaucoup Sofia. Je me retrouvais bien dans son tempérament réservé. En revanche, quand on se sentait d’humeur patraque, ce n’était pas de son côté qu’il valait mieux se tourner, mais plutôt du côté de sa jumelle : Katya. Sa joie constante et ses manières pimpantes redonnaient inévitablement le sourire. Il n’y avait pas plus dissemblables que ces étranges jumelles. Non pas que Sofia soit sombre, mais les circonstances la portaient moins au rire que d’ordinaire, parce qu’elle se sentait abandonnée. A juste titre ? Depuis quelques mois, Katya passait plus de temps avec son compagnon qu'avec l'ensemble de la meute, non pas que je lui en veuille, mais elle me manquait, elle nous manquait à tous. Certes, elle venait tous les dimanches avec Sevastyan pour le repas hebdomadaire, mais comparé à la présence constante d'avant son accouplement, c'était bien peu. Ils étaient dans leur période « lune de miel » m'avait affirmé Isaak, quand nous en avions parlés au détour d'une conversation, mais cette période ne durait jamais selon lui. C'était apparemment mésestimer son vampire de compagnon, qui semblait insatiable et infatigable. Voilà des mois qu'ils maintenaient ce rythme, quand allaient-ils passer au rythme « de croisière » qu'avait nommé Isaak en ricanant ?
Je ressentais dans mon cœur l'absence de mon amie, mais c'était bien pire pour sa sœur. Au début, chaque matin, elle s'était attendue à la croiser au détour de chaque couloir. Elle lui gardait toujours une place au réfectoire. Cela nous avait brisé le cœur. Elle avait ensuite fait preuve d'une infinie colère, comme si son absence était inadmissible. Elle en voulait alors à la terre entière, accusant notamment sa sœur de s'être leurrée dans son choix de compagnon. Je m'estimais heureuse de n'avoir pas subi ses foudres pour avoir été à l'origine de leur rencontre. Maintenant, elle observait simplement un total détachement vis-à-vis de l'absence de son double et ne prononçait plus son nom. Je ne voyais qu'un avantage à sa nouvelle humeur, c'était qu'elle ne présentait plus un visage défait et perpétuellement grimaçant.
Si elle savait à quoi je pensais, elle se mettrait dans une de ces rages ! Elle détestait qu'on la plaigne. Elle avait de la fierté à revendre. Cette idée me fit rire et cela ne passa malheureusement pas inaperçu.
— Par le dieu Loup, es-tu en train de te moquer de moi ? fit-elle en me fixant de son regard bleu perçant.
Sachant pertinemment qu'il était inutile de lui mentir - son odorat surnaturel ne me le permettant pas - je me contentai d'hausser les épaules, en souriant l'air de rien.
— Seule Hécate le sait, répliquai-je finalement, un sourire irrépressible aux lèvres.
Sa moue se transforma en grimace douloureuse et elle tenta de vaincre un apparent mal de tête d'un mouvement mécanique des pouces sur ses tempes.
— Tout va bien ? lui demandai-je en m’immobilisant.
Elle secoua la tête en laissant retomber ses bras. Étant une métamorphe insensible à un problème aussi infime que les migraines, son mal ne pouvait qu’avoir une origine surnaturelle et je devinai vite cette dernière. C'était de ma faute.
— Si tu arrêtais de me bloquer, je pourrais peut-être t'aider. Tu sais bien ce que ma présence implique pour ceux qui repoussent mes dons.
J’avais appris assez rapidement la logique même de mes visions. Les émotions. Elles fonctionnaient là-dessus. La souffrance aussi bien que la joie, du moment qu’elles étaient intenses. C’était bien la raison pour laquelle je voyais les souvenirs les plus malheureux d’une personne aussi bien que les joies les plus vives qu’attendait son avenir. C’était comme cela : les malheurs et bonheurs passés et les bons et mauvais moments à venir. Avant même d’atterrir dans la meute, j’avais su que mon pouvoir ne réagissait pas avec les simples humains. Il fallait une essence magique, quelque chose qui réponde à mon pouvoir. Les humains résonnaient désespérément creux. Oh, ils ressentaient, pas de doutes là-dessus, mais leur essence non. En revanche, je pouvais ressentir les auras des surnaturels littéralement vibrer de leurs émotions…
Maudite comme je l’étais, mes visions de l’avenir se restreignaient souvent aux âmes-sœurs. Mais en même temps, dans notre monde, il n’y avait pas plus providentiel, fantastique et en même temps destructeur que les liaisons d’âme. On ne pouvait aimer, désirer, convoiter ou détester aussi fort quelqu’un d’autre que son âme-sœur. Et en même temps, j’étais heureuse que mes visions de l’avenir en restent là, parce que cela signifiait également qu’il n’arriverait rien à mes amis, à ma famille, à mes proches. Parce qu’il y avait également cela… Je devais être proches des gens à propos desquels j’aurais des visions, ma magie devait connaître par cœur la leurs, pouvoir plonger en elles…
Mais ma magie n’était pas invasive. Elle ne forçait rien. Si un de mes proches était replié sur lui-même, s’il refusait de se laisser imprégner par mon pouvoir, alors celui-ci rebondissait littéralement contre son essence et provoquait d’inévitables douleurs. C’était un satané symptôme que rien ne pouvait soigner.
— Je sais bien ce que tu nous fais à nous tous. Tout comme nous savons tous que Synéas coule des jours heureux avec sa nymphe de compagne. Tu n'as pas besoin de me servir le même refrain qu'aux autres... c'est du réchauffé ! s'agaça Sofia en levant les yeux au ciel, sans pour autant que j'en prenne ombrage.
Synéas était un des doyens de la meute. Sa sœur, sa cadette de près de trois cent vingt ans, avait trouvé son compagnon et quitté la meute. Synéas l’avait pour ainsi dire élevée, après que leurs parents aient été assassinés lors du dezastru[i]et quand elle l'avait quitté, il s'était refermé sur lui-même, ne se laissant guère approcher. Quand il avait refusé de s'alimenter et recherché davantage la pénombre que la lumière ardente de notre soleil nord-américain, nous avions craint qu'il ne soit malade, de la maladie qui atteignait beaucoup de surnaturels : le vieillissement prématuré[ii]. Cependant, le médecin de la meute nous avait certifié du contraire. Son mal s’était avéré moins irrémédiable qu'on l'avait craint, mais non moins douloureux...
Ce n'était que lorsqu'il se rouvrit aux autres, qu'il libéra son esprit, que je parvins à voir à nouveau son avenir et à faire disparaître par-là son mal. Me côtoyer n'avait décidément pas que des avantages !
Comme Synéas, Sofia se refusait aux autres pour se protéger d'une autre perte. Je pouvais la comprendre, personne d'ailleurs ne pouvait davantage la comprendre que moi, mais se fermer n'était pas une solution à long terme.
— Si ça peut te rassurer, je suis à peu près certaine que tu ne seras pas accouplée à une nymphe, répliquai-je en m'étouffant dans un rire semblait-t-il contagieux, parce que Sofia étouffa avec peine un gloussement.
Mon cœur priait, criait même pour qu’il ne s’agisse de rien de plus grave que cela. Je préférerais de loin la voir heureuse avec son futur compagnon plutôt que souffrir ou encore mourir. Oh oui, même si mon pouvoir était risible, j’adorai quand je ne voyais que cela. C’était tellement bon signe, que je m’en contentais avec joie.
Quand Sofia riait, son visage s'éclairait de joie, ses yeux brillaient, et ses pommettes saillaient. Sa moue ravie dévoilait également d’adorables dents blanches bien alignées - contrairement au charmant diastème de sa sœur-. Elle était vraiment belle quand elle était heureuse. Je n’avais plus l’habitude de la voir ainsi, pas depuis que Katya avait posé les yeux sur Sevastyan, son vampire de compagnon.
— Je m'en doute, encore que... murmura-elle. On ne sait jamais ce que nous réserve le destin. Peut-être pas une belle nymphe, mais pourquoi pas un Troll ?
Je ris à mon tour à sa réplique enjouée. Les Trolls étaient des géants verts – rien à voir avec le maïs en boîte - qui peuplaient les forêts elfiques. En plus de l'étrange coloration de leur peau, ils avaient de petits yeux rouges vitreux et des membres difformes. Ils étaient considérés à l'instar des gnomes et des dragons, comme des "mineures" surnaturelles, à la fois à cause leurs capacités intellectuelles limitées et de leur apparence considérée comme insuffisamment anthropomorphe. Il était en fait, bien plus probable à mes yeux qu'elle tombe amoureuse d'une nymphe que d'une de ces étranges créatures au physique si atypique.
L’humour était une des défenses favorites de Sofia quand elle se sentait démunie, je ne la laissai donc pas me détourner de notre conversation et poursuivis :
— Si tu ne veux pas de compagnon pour le moment, tu as le choix, mais cela ne signifie pas que tu doives me bloquer. Ce n'est pas sain et tu le sais. Une fois que je me serais saisie de la vision qui te fait du mal, je ne suis pas forcée de t'en parler tout de suite, tout comme rien ne t'oblige à l'entendre. Nous pouvons tout à fait remettre cela à plus tard, quand tu te sentiras prête.
Si bien sûr cette vision s’avérait aussi inoffensive que je le pensais...
Sofia secoua la tête, son sourire de façade ne quittant toujours pas ses lèvres rougies par un discret maquillage.
— Je ne souhaite pas particulièrement te bloquer. Je sais combien cela te rend grognonne.
Son sourire se fana légèrement, quand elle ajouta :
— Simplement, je ne suis pas très bien en ce moment.
C’était le moins que l’on puisse dire…
Elle força les commissures de ses lèvres à se relever, même si ses yeux ne brillaient plus d'une joie honnête.
Par la chaste Déesse, Anastasia, laisse-là donc panser tranquillement ses plaies !Il sera bien temps, plus tard, de s’inquiéter. Ne vois pas le danger partout ! Depuis quand n’as-tu pas vu un futur malheureux ? Depuis longtemps !
J’étais heureuse qu’elle n’ait rien contre le fait de trouver son âme-sœur. Ce n’était pas le cas de tous. Beaucoup tenaient à leur liberté, ne tenaient pas particulièrement à se laisser passer la corde au cou. Des voyants comme moi qui intervenaient pour précipiter d’autant les choses ? Non, nous n’étions pas particulièrement bien vus.
La Communauté avait pourtant tout fait pour rendre plus tangibles nos visions. Cependant, leurs méthodes s’avéraient par trop drastiques. L'idée que le rejet d'un compagnon d'âme engendrait un bannissement m'avait scandalisée ! Nous avions donc été d’autant plus vus comme des ennemis. Comme des ennemis à la jusqu'ici incontestable citoyenneté surnaturelle, mais surtout à la liberté de choisir soi-même le moment et la façon de se lier à son âme-sœur. Par la déesse, quand avions-nous demandé à passer de perturbateurs à ennemi numéro dix - après évidemment les démons, Lucifer lui-même, les sorciers noirs et ce genre d’individus peu fréquentables ? Jamais à ma connaissance ! Avant, seul un crime de lèse-majesté pouvait conduire à un bannissement. Cette révolution institutionnelle n'avait pas été très bien vue par les différentes communautés. Le sort des voyants n’était décidemment pas enviable. Quoi qu’on fasse nous concernant, on faisait mal !
Parfois, je me disais que j’aurais adorée être une louve, plutôt qu’une diable de sorcière voyante. Je me fichais de leur puissance physique, de leurs sens améliorés et même de leur charisme et beauté insolents. Ce qui m’intéressais c’était leurs mœurs, l’esprit de meute, l’amour qui faisait battre cette petite communauté si soudée. La façon dont la différence y était unanimement acceptée, même encouragée ! Mais, je n’avais pas de raison de me plaindre. J’étais certes une sorcière sans véritables pouvoirs, mais ce n'était pas comme si eux non plus pouvaient réduire une ville en cendres d'un seul clignement d'yeux à l'instar de certaines personnes de ma propre espèce. J’étais peut-être mal considérée par ma propre espèce, mais j’avais pleinement été acceptée par la meute de Tobias. J’avais le beurre sans avoir à en payer le prix ! Je n’avais pas à maitriser une bête intérieure. Je n’avais pas besoin de me transformer à chaque pleine lune, non plus. Non, décidemment, je n’étais plus à plaindre. Vraiment pas.
Toute à mes pensées, je ne vis que tardivement Sofia me fixer étrangement. Elle interrompit le fil de mes pensées en posant une main légère sur mon épaule.
— Tu es sûr que ça va ? Tu es bizarre ces derniers temps...
J'étais décidément dans la lune, mais qui pourrait m'en blâmer ? Mes visions me perturbaient beaucoup. Quand elles concernaient d'autres, je m'en sortais plutôt bien, mais maintenant qu'elles étaient liées à moi et à mon avenir, je ne pouvais plus conserver la même distance avec elles…
Je secouai la tête. Je ne souhaitais vraiment pas m’attarder là-dessus et puisque ce n'était pas dans la nature de Sofia d'insister, nous reprîmes notre chemin.
Notes de l'auteur:
[i]Catastrophe en Roumain. (Génocide des vampires et métamorphes, prend son origine en Transylvanie)
[ii]VP : Parfois les surnaturels normalement éternels- à peu de choses près- se mettent à vieillir une fois qu'ils atteignent un certain âge. Ils perdaient leur magie- le dieu loup les abandonne en ce qui concernait les métamorphes- et doucement ils deviennent pareils à des humains.
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