Envoûtement
Parfois je laisse la muse
Me guider elle s’amuse
De moi me fait voyager
Au pays d’Avalon
Au pays des fées
Au pays enchanté
Des rêves colorés
Des caresses interdites
Des rimes inédites
Des forteresses vides
Des vierges impavides
Des longues nuits d’été
Des inutiles vérités
Puis soudain lassée
De moi elle s’enfuit
Seule nue dans la nuit
Haletant et désespéré
Fou d’elle je la poursuis
Jusqu’au petit matin
Quand pointe l’aurore
Habillée de blanc satin
Elle me donne enfin
Droit à la petite mort
Nullement désolée
De m’avoir fait courir
Par monts bois et forêts
Quand dans un soupir
Je la supplie en pleurs
De me rendre mon cœur
Elle éclate d’un cruel rire
Désolé mon petit chat
Pour toujours il est à moi
Rien ne pourra te sauver
Car muse est éternelle
Et toi pauvre mortel
Envoûté tu m’adoreras
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