Pour celles et ceux qui découvrent Maulévrier pour les fêtes du Hanami, ce que je vais dire sera surprenant. Loin de moi l’idée de dénigrer les sourires, et les exubérants cosplays, en ces tristes temps, tout moment de joie est bon à prendre !

Seulement «mon» Maulévrier est fort différent (Pardonnez cet intolérable possessif).

Vous le découvrirez hors saison, dans les allées désertées, dans les recoins cachés, l’ombre des châtaigniers et les timides jacinthes. Ici l’eau est partout, il suffit de s’asseoir et de s’envoler dans les nuages ou les multivers. Et toutes les douceurs du passé, les tendresses de Maulévrier deviennent tapis enchanté.

Mais la belle orientale saura vous charmer, si vous passez par le circuit «officiel».

Une fois passé le Torii d’entrée, les merveilles vous attendent.

Vous viendrez pour les cerisiers, mais vous serez aussi comblés par les rhododendrons, les azalées, puis les glycines, les pivoines, les magnolias et enfin les hortensias.

Le pont khmer vous étonnera, le Bouddha vous apaisera et le pont rouge vous mènera au paradis.

Et vous découvrirez qu’une simple taille transforme des arbres en nuages.

Mille autres secrets vous attendent, je vous laisse vous perdre pour enfin vous retrouver !

Le printemps est la saison la plus douce, il peut être timide et glacial , ou vous émerveiller avec les cerisiers en fleur.

La canicule de l’été vous fera apprécier les recoins cachés des sous-bois d’origine.

L’automne est magnifique, intime symphonie de jaune et vert et flamboiement des érables rouges.

Mais chaque moment de la journée, peut devenir torride été ou glacial hiver, selon la force du vent ou l’épaisseur des nuages

Et si vous avez de la chance, vous croiserez un vieux matou roux, méditant sur le sens d’une présence ou avançant de quelques pas vers le bonheur.

Et si vous avez gardé votre âme d’enfant Totoro vous sourira quand vous refranchirez le portail.