Ce froid risque de durer.

Une minute de lecture

Sophie et moi , nous sommes en froid.

Je sais c’est stupide, mais c’est comme cela !

La période de gel a commencé étrangement. Ma tendre Sophie me reprochait mon manque d’ardeur, mon indifférence, mes soupirs mal venus.

J’aurais pu, j’aurais dû laisser couler, mais hélas, tout a dérapé sur le verglas des reproches croisés.

J’ai immédiatement contre-attaqué, pointé son indifférence, sa somnolence lassée lors de nos trop rares étreintes. C’était petit, c’était mesquin, c’était inutile.

Le ton a monté. La sagesse aurait été de choisir la diplomatie.

Hélas non, trois fois hélas, nous ne suivîmes point ce chemin.

La débâcle était prévisible, inévitable même.

J’ai saisi ta polaire, tu as arraché mon blouson.

Hélas, trois fois hélas, maintenant ton doux visage ensanglanté ne bouge plus, tes beaux yeux bleus me fixent pour l’éternité.

Ce froid risque de durer.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire phillechat ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0