Hello Rémi,

Je trouve ta dernière lettre un peu injuste avec moi. Je convaincs Amélie de t'écrire, tu me reproches qu'elle le fasse; j'essaie de te sortir de ton énervement contre ta soeur, tu le tournes contre moi; je te rappelle nos bons moments ensemble, et tu sous-entend que nous ne resterions pas en contact. Tu as le droit d'être en colère, mais ce n'est pas une raison pour être méchant envers tes amis.

Je ne savais pas pour ce concours de court-métrage! Quelles en sont les règles? N'hésite pas à m'envoyer ta vidéo avant, pour que je te donne mon avis!

Et ta rentrée dans le nouveau lycée alors, elle s'est bien passée? Nous on a commencé à 14 heures. J'ai rejoint Amélie sous le préau, devant le portail. C'était très agréable de retrouver l'ambiance du lycée avec les élèves qui crient, ceux qui écoutent de la musique avec leurs enceintes et tout. En plus on a un bon emploi du temps (à part les quatre heures de philo à la suite!). M. Loposki n'a finalement pas pris sa retraite! Il était surpris que tu aies déménagé pendant l'été mais il m'a annoncé qu'on aurait badminton au premier trimestre, ce qui est une très bonne nouvelle.

Aujourd'hui, on a déjà eu une éval de maths et une autre d'anglais. Ta présence nous a manqué pendant les cours. Je dis nous parce qu'il y a moi, mais aussi Sacha et Paulo à qui tu manques. Et même Amélie semblait regretter parfois que tu ne sois plus là.

Je t'avais parlé du gars rencontré à la piscine, Robin. Maintenant que nous n'avons plus piscine on reste en contact par téléphone. Il est vraiment super sympa, on va se revoir ce week-end.

Et au passage, je t'apprendrai que j'ai eu un amoureux au collège et que je sais à quel point on peut se sentir mal quand l'amour n'est pas réciproque. Alors évite de me traiter de haut la prochaine fois !

Oui, il y aura une prochaine fois. J'adore Lilou que je trouve super gentille et drôle malgré sa triste maladie, mais tu es mon ami, j'ai toujours pu compter sur toi et je compte bien continuer à t'écrire (et à collectionner tes timbres! ;)

Bye bye,

Léa