Poésie profane
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J'écris des mots vides de sens à l'encre de sang
Une écriture sacrée par la main d'un profane
Espérant un jour pouvoir entrer dans les rangs
Des créatures de la nuit, ô douces fleurs qui se fanent !
Prenez ces quelques vers qui rongent mes pages d'albâtre
Angoissants nécrophages qui hantent mes insomnies
Dévorent mes ambitions et rendent mes nuits blanchâtres
Unissent dans leurs entrailles des couleurs infinies
Le monstre d'or a quitté la coupe à nouveau pleine
D'un doux breuvage écarlate et capiteux
Où le poète peut, une nuit, éponger sa peine
Oublie et lentement, il fermera ses yeux
Délaisse et quitte ce monde fait de plastique
Déserte ce globe et part vers ces régions mythiques
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