Les belles Dames qui pleuraient
Tôt, un matin gris d'hiver, je déambulais
J'errais entre les sycomores et le lac Léman.
Les nuages, sinistres vestiges, d'un brouillard épais
Paissaient par troupeaux répartis paisiblement
Lorsque j'entendis des pleurs
Elles perçaient l'air froid et foudroyaient les frêles cœurs
Feintaient la tristesse au son du chant des sirènes
D'où viennent ces voix qui, vivement, mon âme, effleurent ?
Puis, je vis ces fantômes aux silhouettes de reines
De belles dames aux robes blanches
Sur les rochers, vers l'eau bleue, ces sirènes se penchent.
D'un regard, que je perçois comme mélancolique,
Elles scrutent le reflux et craignent une avalanche
Fluettes face au flux elles quittent ce cadre romantique
Mouettes prenant leur envol
Je suivrais votre fraîche liberté depuis le sol
Immobile, sur les quais, la larme au creux de l'œil
Suivant votre lumière solaire, tel un tournesol.
Je lègue ces quelques vers d'un poète qui porte le deuil
À vous, Dames qui pleuraient
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