Les nuages étendent leurs pleures sur la campagne morne

Le silence écoute tomber l'eau sur la terre

La montagne laisse place au brouillard et à ses pairs.

Plus de contours, tout est merveille, là, une licorne !

Mon esprit délire, ce n'est qu'un héron cendré

Qui chasse quelques souris perdues sous ce déluge

La mort leur vient des cieux, elles n'ont plus de refuge.

Je m'attarde devant ce tableau, émerveillé.

Le sablier tourne et me voilà en retard.

Pourquoi me suis-je attardé devant ce tableau ?

Pourquoi ai-je tant d'intérêt pour cet oiseau ?

Je me retourne et laisse tomber ce moment rare

Ou l'inspiration m'attaque de sa plume grisâtre

Journée en nuances de gris sur la feuille d'albâtre