3 août 1996. 

Jean m’emmène en randonnée sur les pentes de la Grande Jorasses. Il m’a convaincu ce matin autour du café: 

• Vraiment tu vas voir, c’est facile. quatre heures maximum, pas pentu du tout, et promis on sera de retour pour l’arrivée de Papa. Et puis regarde ce temps ! “

Je cédais un peu vite c’est vrai. Mais dans le fond ça m’allait bien. Et puis de toute façon si je résistais, mon frère jumeau savait asséner le coup final qui me faisait vriller: 

• Le truc génial Marc, s'exclame-t-il, c’est qu’une fois arrivé sur le plateau du Préfou, il y a un taureau énorme qu’il ont mis là pour la saison, et regarde ce que j’ai prévu.

Il plonge la main dans un sac à ses pieds et en sort 2 énormes pétards rouges qu’il me montre fièrement. Un sourire illumine son visage.

• On va le rendre fou ! Suffit de mettre ça dans une belle bouse et de regarder le spectacle !